Générique
Réalisateur :
Yves Boisset
Assistants réalisateurs :
Jean Achache, Urs Egger, Angelo Pastore
Scénaristes :
Claude Veillot, Michel Audiard, Yves Boisset
Auteur de l'oeuvre originale :
George Markstein d'après le roman "Chance awakening"
Adaptateur :
Michel Audiard
Dialoguiste :
Michel Audiard
Sociétés de production :
Cathala productions, TF1 Films Production
Producteur :
Norbert Saada
Directeur de production :
Georges Valon
Distributeur d'origine :
UGC - Union Générale Cinématographique
Directeur de la photographie :
Jean Boffety
Cadreur :
Michel Deloire
Ingénieur du son :
Pierre Lenoir
Compositeur de la musique originale :
Ennio Morricone
Décorateur :
Serge Douy
Costumiers :
Jeanine Fauvel, Adriano Cifonelli pour Lino Ventura
Maquilleur :
Christiane Sauvage
Monteurs :
Albert Jurgenson, Jean-François Naudon
Script :
Michèle Andreucci
Régisseurs :
Michel Nicolini, Marcel Just, Jack Mohnsam
Cascadeurs :
Roland Neunreuther, Daniel Vérité
Photographe de plateau :
Victor Rodrigue
Interprètes :
Lino Ventura (Sébastien Grenier), Michel Piccoli (Jean-Paul Chance), Bruno Cremer (Richard), Krystyna Janda (Anna Gretz), Bernard Fresson (Henri Marchand), Heinz Bennent (Meyer), Marc Mazza (Ramos), Roger Jendly (le commissaire Lohmann), Christian Baltauss (le bibliothécaire), Dieter Moor (Dieter Krauss), Beate Kopp (la secrétaire de Grenier), Philippe Brizard (le collaborateur de Grenier), Kurt Bigger (Alfred Zimmer), Jean-Paul Franky (Rudy), Daniel Plancherel (l'inspecteur Vogel), Jean Reney
Espion, lève-toi est l’adaptation, assez libre, par Yves Boisset et Michel Audiard d’un roman de l’excellent George Markstein, co-auteur de la série paranoïaque Le Prisonnier. Sébastien Grenier, un agent français en sommeil installé à Zurich (Lino Ventura), est contacté par un mystérieux individu, un certain Chance, (Michel Piccoli, exceptionnel) qui prétend faire partie des services secrets hexagonaux sans pouvoir prouver cette appartenance. Alors que plusieurs de ses collègues se font assassiner, Grenier se demande s’il ne fait pas l’objet d’une manipulation, d’autant plus que les services de Paris lui envoient le colonel Richard (Bruno Cremer) qui dénonce Chance comme un espion du KGB. Qui ment ? Qui dit la vérité ? Le récit enserre habilement le personnage principal dans une implacable toile d’araignée, celle de l’indécision et du doute, dont il ne parvient plus à se libérer.
Jean-François Rauger