Générique
Réalisateur :
Yves Boisset
Assistant réalisateur :
Claude Othnin-Girard
Scénaristes :
Claude Veillot, Yves Boisset
Auteur de l'oeuvre originale :
Paul Kenny d'après le roman "Coplan paie le cercueil"
Dialoguiste :
Claude Veillot
Sociétés de production :
C.F.F.P. - Comptoir Français du Film Production (Paris), Cine Secolo (Roma)
Producteur :
Robert deNesle
Directeur de production :
Jean Maumy
Distributeur d'origine :
C.F.D.C. - Compagnie Française de Distribution Cinématographique (Paris)
Directeurs de la photographie :
Pierre Lhomme, Alain Derobe
Cadreur :
Pierre Goupil
Ingénieur du son :
Robert Hamard
Compositeur de la musique originale :
Jean-Claude Pelletier
Interprète des chansons originales :
Toulaï
Costumier :
Jacques Heim pour Nana Michaël
Maquilleurs :
Pierre Llinares, Charly Koubesserian
Monteur :
Gilbert Kikoine
Script :
Claudine Taulère
Cascadeur :
Claude Carliez
Coordinateur des combats :
Claude Carliez
Photographes de plateau :
Jean-François Ledu, Robert César
Interprètes :
Claudio Brook (Francis Coplan), Margaret Lee (Mara/Eva), Hans Meyer (Hugo Gernsbach), Jean Servais (Saroghu), Jean Topart (le lieutenant Sakki), Bernard Blier (Mascar), Klaus Kinski (Theler), Marcella Saint-Amant (Yasmine), Roger Lumont (Le Glouton), Andrew Ray (Gamal), Roberto (Tim), Agathe Alma (Fatih), Sergio Jossa (le barman), Nick Jordan (un voyou), Eric Vasberg (un poursuivant de Coplan), Nana Michaël
À l'origine, Coplan sauve sa peau devait s'appeler Les Jardins du diable, variation surréalisante sur le thème des Chasses du Comte Zaroff. Premier film signé en 1968 par Yves Boisset, qui fut longtemps un assistant, notamment de Riccardo Freda, cette production Robert de Nesle, tournée en Turquie, est riche en situations déviantes et délirantes. Klaus Kinski, qui exigea de tourner entièrement nu avant que la police turque n'intervienne, y compose un de ses rôles les plus hallucinés. Au vu des résultats, le producteur exigera que le film se transforme en une aventure de Coplan, du nom de l'agent secret inventé par l'écrivain (en fait ils étaient deux) Paul Kenny. La critique sera enthousiaste. Et Boisset notera dans ses mémoires que « d'ailleurs, encore aujourd'hui, bien des mauvaises langues affectent de considérer Coplan sauve sa peau comme [son] meilleur film ».
Jean-François Rauger