Générique
Réalisateur :
Claude Autant-Lara
Assistants réalisateurs :
Ghislaine Auboin, Henri Carrier
Scénaristes :
Jean Aurenche, Pierre Bost, Claude Autant-Lara
Auteur de l'oeuvre originale :
Honoré deBalzac d'après la nouvelle "L'Auberge rouge"
Dialoguistes :
Jean Aurenche, Pierre Bost, Claude Autant-Lara
Société de production :
Memnon Films
Producteur :
Joseph Zielinski
Directeur de production :
Simon Schiffrin
Distributeur d'origine :
Cocinor - Comptoir Cinématographique du Nord
Directeur de la photographie :
André Bac
Cadreur :
Jacques Natteau
Ingénieur du son :
Jacques Lebreton
Compositeur de la musique originale :
René Cloërec
Interprète des chansons originales :
Yves Montand "La Complainte de l'auberge rouge"
Décorateur :
Max Douy
Costumier :
Jean André
Maquilleur :
Yvonne Fortuna
Coiffeurs :
Alex Archambault, Jules Chanteau pour les perruques
Monteur :
Madeleine Gug
Script :
Denise Gaillard
Régisseur :
Georges Charlot
Coordinateur des effets spéciaux :
Nicolas Wilcke
Photographe de plateau :
Gaston Thonnart
Interprètes :
Fernandel (le moine), Françoise Rosay (Marie Martin), Julien Carette (Pierre Martin), Marie-Claire Olivia (Mathilde Martin), Grégoire Aslan (Barbeuf), Jean-Roger Caussimon (Darwin), Nane Germon (Mademoiselle Elisa), Jacques Charon (Rodolphe), Didier d'Yd (Jean de Mézillac, dit Janou), Lud Germain (Fétiche), Andrée Viala (la marquise de La Roche de Glun), André Dalibert (le bûcheron), Manuel Gary (un gendarme), René Lefèvre-Bel (un gendarme), Robert Berri (le cocher), Varillat (le saltimbanque), Jacques Cottin (le postillon)
« Chrétiens, venez tous écouter une complainte véritable. » La chanson du générique, interprétée par Yves Montand, donne le ton dans un paysage nocturne enneigé. Inspirés d'un fait divers du XIXe siècle, les actes sanguinaires d'un couple d'aubergistes qui assassine ses hôtes de passage fournissent à Autant-Lara matière à dézinguer les bienséances de la bourgeoisie et de la religion, autant qu'à berner son propre producteur, persuadé de financer une œuvre morale. Insolence et cocasserie parcourent le récit d'une noirceur accablante. Mal accueillie en son temps, la farce demeure un modèle d'humour macabre, divinement porté par Fernandel, bien que fort contrarié d'avoir été entraîné dans une histoire aussi peu catholique.