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Avec Odette Joyeux, Roger Pigaut, Madeleine Robinson.
Un modèle de tragédie romantique, réalisé sous l'Occupation juste après Le Mariage de Chiffon et Lettres d'amour, dans lesquels Autant-Lara peaufine sa description des conventions sociales. Dans l'atmosphère sclérosante d'une famille aristocratique du XIXe siècle, la critique des divisions de classes se fait plus mordante. Centré sur l'interdépendance entre les maîtres et les valets qui régissent la maison, le récit met au grand jour une dynamique domestique faite de tensions et de manipulations, de fantasmes et de haine sous-jacente. Douce est une œuvre aiguë, féroce, parée des plus beaux atours du mélodrame, interprétée par un quintette d'acteurs impeccables, dont une Odette Joyeux ovationnée, au centre d'une ronde amoureuse désenchantée, où seule la fatalité peut triompher.
Générique
Réalisateur :
Claude Autant-Lara
Scénaristes :
Pierre Bost, Jean Aurenche
Auteur de l'oeuvre originale :
Michel Davet
Adaptateurs :
Pierre Bost, Jean Aurenche
Dialoguistes :
Pierre Bost, Jean Aurenche
Producteur :
Pierre Guerlais
Directeur de production :
Fred Hérold
Directeur de la photographie :
Philippe Agostini
Ingénieur du son :
Robert Yvonnet
Compositeurs de la musique originale :
René Cloërec, Maurice Vandair
Décorateur :
Jacques Krauss
Costumier :
Claude Autant-Lara
Monteur :
Madeleine Gug
Interprètes :
Odette Joyeux (Douce), Roger Pigaut (Fabien Marani), Madeleine Robinson (Irène Comtat), Jean Debucourt (Engelbert de Bonafé), Marguerite Moreno (Mme de Bonafé), Richard Francoeur (Julien), Gabrielle Fontan (Estelle), Louis Florencie (Le palefrenier), Roger Blin (L'homme du théâtre), Paul Oettly (Le prêtre), Marie-José (La chanteuse), Julienne Paroli (la vieille Thérèse), Palmyre Levasseur (la patronne de l'hôtel), Cécyl Marcyl (la vendeuse de cierges), Albert Michel, Georges Bever (le frotteur), Fernand Blot (le livreur), Léonce Corne (le garçon d'hôtel), Albert Rémy (le sacristain), Charles Vissières (le mari de Thérèse)
Un modèle de tragédie romantique, réalisé sous l'Occupation juste après Le Mariage de Chiffon et Lettres d'amour, dans lesquels Autant-Lara peaufine sa description des conventions sociales. Dans l'atmosphère sclérosante d'une famille aristocratique du XIXe siècle, la critique des divisions de classes se fait plus mordante. Centré sur l'interdépendance entre les maîtres et les valets qui régissent la maison, le récit met au grand jour une dynamique domestique faite de tensions et de manipulations, de fantasmes et de haine sous-jacente. Douce est une œuvre aiguë, féroce, parée des plus beaux atours du mélodrame, interprétée par un quintette d'acteurs impeccables, dont une Odette Joyeux ovationnée, au centre d'une ronde amoureuse désenchantée, où seule la fatalité peut triompher.