Séances
Séances passées
Dimanche 3 avril 2022, 14h00 -
Fondation Jérôme Seydoux Pathé
Hors les murs
→ 15h35 (91 min)
Séance présentée par Manon Billaut et accompagnée au piano par les élèves issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / DCP / INT. FR.)
Jeudi 31 mars 2022, 20h30 -
Salle Georges Franju
→ 22h05 (91 min)
Séance présentée par Noémie Jean, Manon Billaut et Hervé Pichard. Ciné-concert par Benjamin Moussay, accompagné de Louis Sclavis (clarinette, clarinette basse), Fred Norel (violon) et Vincent Courtois (violoncelle)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / DCP / INT. FR.)
Mercredi 30 mars 2022, 16h00 -
Fondation Jérôme Seydoux Pathé
Hors les murs
→ 17h35 (91 min)
Séance accompagnée au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / DCP / INT. FR.)
Jeudi 22 décembre 2016, 20h30 -
Salle Jean Epstein
→ 22h05 (91 min)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / 35mm / INT. FR.)
Dimanche 1 mars 2015, 20h45 -
Salle Jean Epstein
→ 22h20 (91 min)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / 35mm / INT. FR.)
Samedi 25 janvier 2014, 20h30 -
Salle Jean Epstein
→ 22h05 (91 min)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min / 35mm / INT. FR.)
Samedi 10 novembre 2012, 20h30 -
Salle Jean Epstein
→ 22h00 (90 min)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min)
Lundi 19 septembre 2011, 20h30 -
Salle Jean Epstein
→ 22h00 (90 min)
- Le Coupable (André Antoine / France / 1917 / 91 min)
Restauration 4K réalisée en 2020 à L’Image Retrouvée par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française à partir du négatif original déposé par Pathé à la Cinémathèque. Musique composée par Benjamin Moussay et interprétée par Benjamin Moussay (piano), Louis Sclavis (clarinettes), Vincent Courtois (violoncelle) et Frédéric Norel (violon). Enregistrement et mixage par Léon Rousseau (L. E. Diapason).
Qui est coupable, l’assassin qui a reconnu son crime, ou la société qui a transformé cet enfant en délinquant malchanceux ? Avec ce deuxième film, le réalisateur s’interroge à travers la voix de l’avocat général. C’est toute la question de cette culpabilité (la sienne surtout, celle de la famille, du système judiciaire et de la rue) qui est posée lorsque la vie du jeune homme est retracée en flashback. Le film offre deux formes narratives opposées. La première annonce le cinéma d’André Antoine, dont les personnages déambulent dans un décor naturel avec de nombreuses scènes tournées en extérieur. C’est le Paris de la fin des années 1910, aux ruelles pavées et cabossées, la campagne aux portes de la capitale, la Seine traversée en bateau, les boutiques désuètes et la maison de redressement. L’autre partie du film se déroule dans un décor austère et sans aucun artifice. Le tribunal abrite le face-à-face entre l’accusé et ses juges. L’espace est clos, plongé dans l’obscurité. Seuls les visages et la gestuelle des acteurs traduisent la surprise, la colère et la tristesse. L’endroit pourrait s’apparenter à une scène de théâtre où le cinéma trouverait sa raison d’être : cadrer au mieux, avec la distance appropriée, l’expression des corps. Ce double langage a priori paradoxal reflète en réalité la réflexion artistique du cinéaste et homme de théâtre, qui s’interroge sur l’évolution des formes théâtrales séculaires, enfermées entre ces murs, et celles, en devenir, du cinéma en liberté.
Hervé Pichard