Générique
Réalisateur :
James Ivory
Assistants réalisateurs :
Chris Newman, Simon Moseley, Carl Oprey
Scénariste :
Ruth Prawer Jhabvala
Auteur de l'oeuvre originale :
E.M. Forster d'après le roman "Howards End"
Société de production :
Merchant Ivory Productions
Producteur :
Ismail Merchant
Coproducteur :
Ann Wingate
Producteur délégué :
Paul Bradley
Directeurs de production :
John Downes, Caroline Hill
Distributeur d'origine :
Pyramide Distribution (Paris)
Directeur de la photographie :
Tony Pierce-Roberts
Ingénieur du son :
Mike Shoring
Compositeur de la musique originale :
Richard Robbins
Créateur des décors :
Luciana Arrighi
Directeur artistique :
John Ralph
Décorateur :
Ian Whittaker
Costumiers :
Jenny Beavan, John Bright, Stephen Cornish, Sue Honeybourne
Maquilleur :
Christine Beveridge
Coiffeur :
Carol Hemming
Monteur :
Andrew Marcus
Script :
Jean Bourne
Directeur de casting :
Celestia Fox
Photographe de plateau :
Derrick Santini
Interprètes :
Anthony Hopkins (Henry Wilcox), Vanessa Redgrave (Ruth Wilcox), Helena Bonham-Carter (Helen Schlegel), Emma Thompson (Margaret Schlegel), James Wilby (Charles Wilcox), Samuel West (Leonard Bast), Jemma Redgrave (Evie Wilcox), Nicola Duffett (Jacky Bast), Susie Lindeman (Dolly Wilcox), Adrian Ross Magenty (Tibby Schlegel), Barbara Hicks (Miss Avery), Joseph Bennett (Paul Wilcox), Jo Kendall (Annie), Mark Payton (Percy Cahill), Peter Cellier (le colonel Fussell), Prunella Scales (Tante Juley), Ian Latimer (le chef de gare), Mary Nash (la pianiste de la conférence), Mark Tandy (un invité au déjeuner), Andrew St. Clair (un invité au déjeuner), Anne Lambton (une invitée au déjeuner), Emma Godfrey (une invitée au déjeuner), Duncan Brown (un invité au déjeuner), Ian Kelly (un invité au déjeuner), Atlanta White (la servante à Howards End), Gerald Paris (le superviseur du Porphyrion), Allie Byrne (un bas-bleu), Sally Geoghegan (un bas-bleu), Paula Stockbridge (un bas-bleu), Bridget Duvall (un bas-bleu), Lucy Freeman (un bas-bleu), Harriet Stewart (un bas-bleu), Tina Leslie (un bas-bleu), David Delaney (le sculpteur de Simpson), Mary McWilliams (le bébé Wilcox), Rodney Rymell (le chauffeur), Luke Parry (Tom, le fils du fermier), Anthony Gilding (le directeur de la banque), Crispin Bonham-Carter (Albert Fussell), Patricia Lawrence (une invitée à la noce), Margery Mason (une invitée à la noce), Jim Bowden (Bartlett), Alan James (le commis principal du Porphyrion), Jocelyn Cobb (le télégraphiste), Peter Darling (le médecin), Terence Sach (le livreur), Brian Lipson (l'inspecteur de police), Barr Heckstall-Smith (le fils d'Helen), Simon Callow (le conférencier), Claire Driver (la marchande de soupe) - non créditée, Robin Johnson (une participante à la conférence) - non créditée
Restauré en 4K par Cohen Film Collection au laboratoire Cineric, à partir du négatif caméra original 35 mm conservé au George Eastman Museum.
Le roman d'E. M. Forster, Howards End, paraît en 1910. Son adaptation cinématographique sort en 1992 et reçoit le prix du 45e anniversaire du Festival de Cannes. Après celles de Chambre avec vue (1986) et de Maurice (1987, récompensé à la Mostra de Venise), le trio réalisateur, scénariste et producteur, J. Ivory, R. Jhabvala et I. Merchant, récidive avec cette nouvelle adaptation de l'écrivain britannique. Le trio, depuis ses débuts, pose les questions de la filiation, de l'héritage et de la transmission (The Householder, 1963). Idem dans Howards End : l'héritage, la question de l'appartenance, celle des traditions constamment remises en jeu... Ainsi les Wilcox risquent-ils de perdre leur propriété au profit des Schlegel (puisque Ruth Wilcox veut léguer sa maison à l'une des deux sœurs) pour qui « Howards End » représente l'entrée dans un nouvel espace, à l'écart de la ville cosmopolite, un lieu qui échappe au temps. La caméra, entraînante, suggère une attention à chaque détail. Dans son article « Le collectionneur » (Cahiers du cinéma n° 455/456), Marie-Anne Guérin note justement : « La manière dont Ivory filme les objets, les choses, des champs de jacinthes à la masse d'une chevelure baudelairienne en passant par les robes, les fleurs et les détails vestimentaires [...] a ici quelque chose de touchant et est comparable à la naïveté du collectionneur. »
Florence Fourn