Générique
Réalisateur :
Howard Hawks
Réalisateur seconde équipe :
Don Siegel
Collaborateur à la réalisation :
Vincent Sherman pour les scènes additionnelles
Assistant réalisateur :
Jack Sullivan
Scénaristes :
Abem Finkel, Harry Chandlee, Howard Koch, John Huston
Auteur de l'oeuvre originale :
Tom Skeyhill d'après "Sergeant York : His Own Life Story and War Diary", Sam K. Cowan d'après "War Diary of Sergeant York" et "Sergeant York and His People"
Société de production :
Warner Bros.
Producteurs :
Hal B. Wallis, Jesse L. Lasky, Howard Hawks
Directeur de production :
Eric Stacey
Distributeur d'origine :
Warner Bros.
Directeurs de la photographie :
Sol Polito, Arthur Edeson pour les séquences de bataille
Ingénieur du son :
Oliver S. Garretson
Compositeur de la musique originale :
Max Steiner
Directeur artistique :
John Hughes
Décorateur :
Fred M. MacLean
Maquilleur :
Perc Westmore
Monteur :
William Holmes
Cascadeurs :
Roger Creed, Ted Mapes la doublure de Gary Cooper
Conseillers techniques :
Donoho Hall, Paul Walters
Coopérateur technique :
William Yetter Sr.
Interprètes :
Gary Cooper (le sergent Alvin C. York), Walter Brennan (le pasteur Rosier Pile), Joan Leslie (Gracie Williams), George Tobias (Pusher Ross), Stanley Ridges (le major Buxton), Margaret Wycherly (Madame York), Ward Bond (Ike Botkin), Noah Beery Jr. (Buck Lipscomb), June Lockhart (Rosie York), Dickie Moore (George York), Clem Bevans (Zeke), Howard Da Silva (Lem), Charles Trowbridge (Cordell Hull), Harvey Stephens (le capitaine Danforth), David Bruce (Bert Thomas), Carl Esmond (le major allemand), Joseph Sawyer (le sergent Early), Pat Flaherty (le sergent Harry Parsons), Robert Porterfield (Zeb Andrews), Erville Alderson (Nate Tomkins), Donald Douglas (le capitaine Tillman), Lane Chandler (le caporal Savage), Frank Marlowe (Beardsley), Jack Pennick (le caporal Cutting), James Anderson (Eb), Guy Wilkerson (Tom), Tully Marshall (Oncle Lige), Lee "Lasses" White (Luke), Charles Middleton (un montagnard), Victor Kilian (Andrews), Theodore vonEltz (le commandant du camp de prisonniers), Jane Isbell (la soeur de Gracie), Frank Orth (le tambour), Arthur Aylesworth (Marten, le barman), Elisha Cook Jr. (le pianiste), William Haade (le joueur de cartes), Joseph W. Girard (le général John J. Pershing), Jean Del Val (le maréchal Foch), Douglas Wood (le maire Hylan), Edward Keane (Oscar du Waldorf), Ray Teal (un soldat), Si Jenks (un homme à l'église), Herbert Heywood (un homme à l'église), Eddy Waller (un homme à l'église), Henry Hall (un homme à l'église), Frank Wilcox (un sergent), Pat West (un sergent)
L'histoire vraie d'Alvin York, scénarisée par les plumes acérées de Howard Koch (La Lettre de William Wyler, Casablanca de Michael Curtiz) et de John Huston. Assisté par un certain Don Siegel, Howard Hawks déploie son génie habituel : caméra fluide, cadrage impeccable, profondeur de champ, travellings inspirés achèvent d'apporter au film un souffle réaliste cher au cinéaste. Avec Hawks, pas de place pour le mélo, seuls comptent l'action, le courage. Sergent York est avant tout le récit d'une évolution, l'histoire d'un homme bien davantage qu'une énième variation sur la guerre. Aiguillé par Huston, Hawks fait briller ça et là des étincelles de comédie. Gary Cooper, chouchou du public et star du box-office, est expressément choisi par Alvin York pour l'incarner à l'écran. Alors « Coop » met toute sa popularité au service de ce héros national, purement hawksien dans sa trajectoire, entre esprit de groupe, honneur et engagement. L'acteur décroche son premier Oscar, Sergent York est un succès phénoménal, et Hawks, enfin nommé comme meilleur réalisateur, rate de peu la statuette qui est raflée par John Ford.