Générique
Réalisateur :
Otto Preminger
Assistants réalisateurs :
Adrian Pryce-Jones, Serge Friedman
Scénariste :
Arthur Laurents
Auteur de l'oeuvre originale :
Françoise Sagan d'après le roman "Bonjour tristesse"
Sociétés de production :
Wheel Productions, Columbia Pictures
Producteur :
Otto Preminger
Producteur associé :
John Palmer
Directeurs de production :
Erica Masters, Philippe Senné
Distributeur d'origine :
Columbia Pictures
Directeur de la photographie :
Georges Périnal
Cadreur :
Denys N. Coop
Ingénieurs du son :
David Hildyard, Red Law
Compositeur de la musique originale :
Georges Auric
Auteur des chansons originales :
David Seville "Bonjour tristesse"
Compositeur des chansons originales :
David Seville "Bonjour tristesse"
Chorégraphe :
Tutte Lemkow
Créateur des décors :
Roger Furse
Directeur artistique :
Raymond Simm
Décorateur :
Georges Petitot
Costumiers :
Hubert deGivenchy pour les costumes féminins, Hope Bryce, May Walding
Maquilleur :
George Frost
Coiffeurs :
Gordon Bond, Janou Pottier
Monteur :
Helga Cranston
Script :
Eileen Head
Créateur du générique :
Saul Bass
Interprètes :
Deborah Kerr (Anne Larsen), David Niven (Raymond), Jean Seberg (Cecile), Mylène Demongeot (Elsa Mackenbourg), Geoffrey Horne (Philippe), Walter Chiari (Pablo), Martita Hunt (la mère de Philippe), Juliette Greco (la chanteuse), Roland Culver (Monsieur Lombard), Jean Kent (Madame Lombard), David Oxley (Jacques), Elga Andersen (Denise), Jeremy Burnham (Hubert Duclos), Evelyne Eyfel (la bonne), Tutte Lemkow (Pierre Schube)
Restauré en 2012 en 2K par Sony Columbia.
Quand le premier roman de Françoise Sagan est traduit aux États-Unis en 1955, Otto Preminger, devenu son propre producteur, décide d’en acheter les droits. Il confie l’adaptation à Arthur Laurents, scénariste de La Corde et plus tard de West Side Story. L’année suivante, lors d’une vaste opération publicitaire pour trouver l’actrice qui interprétera sa Jeanne d’Arc, Preminger choisit la jeune Jean Seberg parmi les trois mille adolescentes qu’il aurait auditionnées (sur dix-huit mille candidates). En 1957, la réception de Sainte Jeanne est très médiocre. Le cinéaste attribue néanmoins le futur rôle de Cécile à Jean Seberg, qui jouera aux côtés de David Niven (Raymond, le père), Deborah Kerr (Anne) et de Mylène Demongeot (Elsa). Le tournage chaotique de Bonjour tristesse se déroule durant l’été 1957, à Paris d’abord, puis au Lavandou, dans la villa du couple de patrons de presse Hélène et Pierre Lazareff, et s’achève dans les studios de Shepperton près de Londres, où sont reconstitués les intérieurs parisiens. Le dispositif spectaculaire du CinemaScope est ici associé à un sujet intimiste. Les séquences du présent parisien en noir et blanc alternent avec celles du passé, qui permettent au technicolor de restituer les couleurs rayonnantes de la Méditerranée. La critique n’est pas éblouie par le film, mais à l’instar de Truffaut, Godard est impressionné par l’interprétation de l’actrice. Jean Seberg poursuivra donc sa jeune carrière dans À bout de souffle quelques mois plus tard.
Marion Langlois