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Avec Barbara Steele, Georges Rivière, Margrete Robsahm, Montgomery Glenn.
Dans le sillage des productions anglaises de la Hammer, Danse macabre produit un véritable plaisir esthétique, à la faveur d'une photographie envoûtante, explicitement inspirée par l'atmosphère fantastique des contes d'Edgar Poe – par ailleurs l'un des personnages du film. Barbara Steele, diva du genre à l'étrange beauté (révélée dans Le Masque du démon de Mario Bava), apporte à cette Danse macabre son lot de suggestions érotiques, lors d'une soirée tragique, qu'une horde de fantômes et de vampires se plaisent à rejouer année après année.
Dans le sillage des productions anglaises de la Hammer, l'Italie connaît, au début des années 1960, un engouement pour l'horreur gothique, genre qui ne revêt pas encore les couleurs sanglantes du giallo et dans lequel Danse macabre tient une place prépondérante. Tournée en moins de deux semaines dans les décors encore frais du Religieux de Monza – que vient de réaliser Sergio Corbucci –, la série B d'Antonio Margheriti produit un véritable plaisir esthétique, à la faveur d'une photographie envoûtante, explicitement inspirée par l'atmosphère fantastique des contes d'Edgar Poe. Explorant les recoins du château de Lord Blackwood, éclairé d'une chandelle vacillante, Alan Foster regrette bientôt d'avoir accepté un pari aussi funèbre, dont l'unique prétexte sert à donner corps aux histoires extraordinaires qui imprègnent les lieux. Le long des corridors aux ombres flottantes, le danger peut surgir à chaque instant, dans le reflet d'un miroir ou derrière la porte d'une chambre chargée de secrets. Pris au vieux piège de la maison hantée, coincé entre la vie et la mort d'un espace-temps poétiquement indéterminé, voici que l'intrépide mortel tombe amoureux d'une revenante. Barbara Steele, diva du genre à l'étrange beauté – révélée dans Le Masque du démon de Mario Bava –, apporte à cette Danse macabre son lot de suggestions érotiques et saphiques, lors d'une ingénieuse représentation, qu'une horde de fantômes et de vampires se plaisent à rejouer indéfiniment.
Delphine Simon-Marsaud
Film réalisé par Antonio Margheriti sous est le pseudonyme d'Anthony Dawson.
Restauration 4K menée en 2022 par la Société Cinématographique Lyre en collaboration avec la Cinémathèque française et avec le soutien du CNC, de la Mairie de Paris 8, des contributeurs du crowdfunding ProArti et des sociétés Artus Films, Lobster Films et Severin Films. Travaux réalisés au laboratoire Éclair Classics et au studio L.E. Diapason à partir des négatifs originaux et de contretypes d'époque. La version restaurée intègre certaines séquences initialement censurées lors de la première sortie du film.
Générique
Réalisateur :
Antonio Margheriti
Collaborateur à la réalisation :
Sergio Corbucci
Assistant réalisateur :
Ruggero Deodato
Scénaristes :
Jean Grimaud, Gordon Wilson Jr.
Auteur de l'oeuvre originale :
Edgar Allan Poe d'après le roman "Danse macabre"
Sociétés de production :
Vulsinia Film (Roma), Ulysse Productions
Producteurs :
Franco Belotti, Walter Zarghetta
Distributeur d'origine :
Les Films Marbeuf (Paris)
Directeur de la photographie :
Richard Cramer
Compositeur de la musique originale :
Riz Ortolani
Décorateur :
Walter Scott
Monteur :
Otello Colangeli
Script :
Eva Koltay
Régisseur :
Giovanni Addessi
Coordinateur des effets spéciaux :
Anthony Matthews
Coopérateur technique :
Sergio Corbucci
Interprètes :
Barbara Steele (Elisabeth Blackwood), Georges Rivière (Alan Foster), Margrete Robsahm (Julia), Montgomery Glenn (Julia), Henry Kruger (le docteur Carmus), Raul H. Newman (Lord Blackwood), Sylvia Sorrente (Elsi), Phil Karlson, Ben Steffen
Dans le sillage des productions anglaises de la Hammer, l'Italie connaît, au début des années 1960, un engouement pour l'horreur gothique, genre qui ne revêt pas encore les couleurs sanglantes du giallo et dans lequel Danse macabre tient une place prépondérante. Tournée en moins de deux semaines dans les décors encore frais du Religieux de Monza – que vient de réaliser Sergio Corbucci –, la série B d'Antonio Margheriti produit un véritable plaisir esthétique, à la faveur d'une photographie envoûtante, explicitement inspirée par l'atmosphère fantastique des contes d'Edgar Poe. Explorant les recoins du château de Lord Blackwood, éclairé d'une chandelle vacillante, Alan Foster regrette bientôt d'avoir accepté un pari aussi funèbre, dont l'unique prétexte sert à donner corps aux histoires extraordinaires qui imprègnent les lieux. Le long des corridors aux ombres flottantes, le danger peut surgir à chaque instant, dans le reflet d'un miroir ou derrière la porte d'une chambre chargée de secrets. Pris au vieux piège de la maison hantée, coincé entre la vie et la mort d'un espace-temps poétiquement indéterminé, voici que l'intrépide mortel tombe amoureux d'une revenante. Barbara Steele, diva du genre à l'étrange beauté – révélée dans Le Masque du démon de Mario Bava –, apporte à cette Danse macabre son lot de suggestions érotiques et saphiques, lors d'une ingénieuse représentation, qu'une horde de fantômes et de vampires se plaisent à rejouer indéfiniment.
Delphine Simon-Marsaud