Séances
Séances passées
- Robocop (Paul Verhoeven / Etats-Unis / 1987 / 102 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 3 février 2016, 20h30 -
Salle Jean Epstein
→ 22h15 (102 min)
En présence de Paul Verhoeven
Pour les abonnés Libre Pass, un quota de billets sera disponible sur place une heure avant. Il reste des places en prévente pour la salle George Franju. La séance commence à 20h30 (et non 20h00 comme annoncé initialement)
- Robocop (Paul Verhoeven / Etats-Unis / 1987 / 102 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 3 février 2016, 20h30 -
Salle Georges Franju
→ 22h15 (102 min)
Ouverture de la rétrospective, en présence de Paul Verhoeven
Pour les abonnés Libre Pass, un quota de billets sera disponible sur place une heure avant. La séance commence à 20h30 (et non 20h00 comme annoncé initialement)
- Robocop (Paul Verhoeven / Etats-Unis / 1987 / 102 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 3 février 2016, 20h30 -
Salle Henri Langlois
→ 22h15 (102 min)
Ouverture de la rétrospective, séance présentée par Paul Verhoeven
Pour les abonnés Libre Pass, un quota de billets sera disponible sur place une heure avant. Il reste des places en prévente pour la salle Georges Franju. La séance commence à 20h30 (et non 20h00 comme annoncé initialement)
- Robocop (Paul Verhoeven / Etats-Unis / 1987 / 102 min / DCP / VOSTF)
Vendredi 18 novembre 2011, 15h00 -
Salle Georges Franju
→ 16h45 (103 min)
- Robocop (Paul Verhoeven / Etats-Unis / 1987)
Quand Paul Verhoeven accepte de réaliser Rocobop en 1986, le scénario du film a été refusé par à peu près tous les réalisateurs de Hollywood. Lui aussi rebuté après une première lecture rapide, il se laisse finalement convaincre par sa femme qu'il y a peut-être bien là, potentiellement, quelque chose à tirer de ce concept a priori idiot. Après l'échec de son dernier film européen, La Chair et le sang, Verhoeven traverse l'Atlantique et se confronte à l'Amérique reaganienne dont le Detroit moribond du film devient le parfait symbole. La charge est violente et sans nuance : les États-Unis sont aux mains de complexes militaro-industriels dont le cynisme régit une société rongée par le consumérisme. Au sein de ce cloaque, la figure christique du Robocop agit en rédemptrice d'une nation à la recherche de sa dernière part d'humanité. Souvent drôle, tant il pousse loin la satire politique, d'une violence grand-guignolesque assumée comme telle, le film est un succès commercial et lance véritablement la carrière américaine de Verhoeven en faisant de Robocop l'un des personnages les plus emblématiques du cinéma américain des années 1980. La critique, elle, se déchire sur le contenu idéologique du film, tantôt vu comme l'apologie d'une justice expéditive déshumanisée, tantôt comme un pamphlet gauchiste. Verhoeven continuera, lui, à cultiver à l'écran une ambiguïté morale apparente qu'il poussera à son comble dans Starship Troopers, dix ans plus tard.
Olivier Gonord
Remasterisé par MGM Studios. En avant-première de sa ressortie en salles par Park Circus le 9 mars 2016.