Générique
Réalisateur :
Nicholas Ray
Assistant réalisateur :
Milton Feldman
Scénariste :
Jesse Lasky Jr.
Auteur de l'oeuvre originale :
Jean Evans d'après une histoire
Société de production :
Columbia Pictures
Producteurs :
Howard Welsch, Harry Tatelman
Distributeur d'origine :
Columbia Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Ray June
Ingénieur du son :
Lambert Day
Compositeur de la musique originale :
Les Baxter
Auteur des chansons originales :
Ross Bagdasarian "Gypsy", "Tsara Tsara", "I Could Learn to Love You"
Compositeur des chansons originales :
Les Baxter "Gypsy", "Tsara Tsara", "I Could Learn to Love You
Chorégraphes :
Matt Mattox, Sylvia Lewis
Directeur artistique :
Robert Peterson
Décorateur :
Frank Tuttle
Maquilleur :
Layne Britton pour Jane Russell
Coiffeur :
Stephanie McGraw pour Jane Russell
Monteur :
Otto Ludwig
Conseiller technique :
Henri Jaffa conseiller pour le Technicolor
Interprètes :
Jane Russell (Annie Caldash), Cornel Wilde (Stephano Torino), Luther Adler (Marco Torino), Joseph Calleia (Papa Theodore Caldash), Mikhail Rasumny (Old Johnny), Nina Koshetz (Nita Johnny), Helen Westcott (Velma), Jamie Russell (Xano), Wally Russell (Bimbo), Nick Dennis (Korka), Richard Deacon (Monsieur Swift), Robert Foulk (le sergent de police Tim McGrossin), John Raven (Joe Randy), Peter Brocco (le docteur Robert Turchino), Ethan Laidlaw (l'huissier de justice), John Indrisano (le barman), Les Baxter (un pompiste), Ross Bagdasarian (un pompiste), Fred Aldrich (un client au bar), William Bagdad (l'aiguiseur de couteaux), Manuel Paris (un vieux), Joe Dominguez (un vieux gitan), Franz Roehn (un vieux gitan), Nefru Malouf (un jeune gitan), Joe Merritt (le gitan maigrelet), Dorothea Wolbert (une vieille gitane), Jacqueline Auclair (une jeune gitane), Frank Mazzola (un gitan), Mike Morelli (un gitan), Joe Palma (un gitan), Faye Michael Nuell (une gitane), Kay Koury (une gitane), Inez Palange (une gitane), Nadja Dubinsky (une gitane), Joan H. Reynolds (une fille), Joe Lanza (un danseur), Joe Maritzer
Nicholas Ray disait détester cette comédie. On raconte que, brouillé avec ses producteurs, il quitta le tournage en cours de route et ne vit jamais son film terminé. Coincé entre les deux chefs-d’œuvres que sont La Fureur de vivre et Derrière le miroir, L’Ardente gitane vaut pourtant pour son interprète, Jane Russell, qui arbore la sensualité insolente et le Hot Blood du titre original. Et pour ses scènes vibrionnantes : « Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est qu’il est le seul film de Nick Ray dans lequel la gaieté prime sur l’amertume. Ray nous offre sa joie de vivre avec ce film endiablé, intelligent, débordant de santé et de vie » écrivait Truffaut (Arts, 1956). Entre la violence et la mort, toujours présentes chez Ray, une autre face du cinéaste, bariolée, pleine de force, de folklore et de musique.