Générique
Réalisateur :
Baccio Bandini, Nicholas Ray
Réalisateur seconde équipe :
Baccio Bandini
Assistants réalisateurs :
Tom Pevsner, Jacques Giraldeau
Scénariste :
Nicholas Ray
Auteur de l'oeuvre originale :
Hans Ruesch d'après le roman "Igloo dans la nuit"
Adaptateurs :
Hans Ruesch, Franco Solinas, Baccio Bandini
Sociétés de production :
Magic Film (Roma), Gray-Film (Paris), S.N.P.C. - Société Nouvelle Pathé Cinéma, Appia Films
Producteur :
Maleno Malenotti
Producteur associé :
Joseph Janni
Directeurs de production :
Bianca Lattuada, Douglas Pierce
Distributeur d'origine :
Pathé Consortium Cinéma
Directeurs de la photographie :
Aldo Tonti, Peter Hennessy
Cadreur :
Jack Atcheler
Ingénieurs du son :
Geoffrey Daniels, Wyn Ryder
Compositeur de la musique originale :
Angelo Francesco Lavagnino
Compositeurs des chansons originales :
Angelo Francesco Lavagnino "Sexy rock", Mario Panzeri "Sexy rock", The Four Saints "The Song Iceberg"
Interprètes des chansons originales :
Colin Hicks "Sexy rock", The Four Saints "The Song Iceberg"
Directeurs artistiques :
Don Ashton, Dario Cecchi
Décorateur :
Ted Clements
Costumier :
Vittorio Nino Novarese
Maquilleur :
Geoffrey Rodway
Monteurs :
Jolanda Benvenuti, Ralph Kemplen
Script :
Penny Daniels
Régisseur :
Giovanni A. Giurgola
Photographes de plateau :
Harry Gillard, Albert Clarke
Interprètes :
Anthony Quinn (Inuk), Yoko Tani (Asiak), Peter O'Toole (le policier), Carlo Giustini (le second policier), Anna May Wong (Hiko, la mère d'Asiak), Kaida Horiuchi (Imina), Lee Montague (Ittimangnerk), Andy Ho (Anarvik), Marco Guglielmi (le missionnaire), Marie Yang (Powtee), Anthony Chin (Kidok), Yvonne Shima (Iulik), Francis De Wolff (le commerçant), Michael Chow (Undik), Ed Devereaux (le pilote)
Le tournage, en raison de l’éloignement et de la topographie, fut chaotique. Des morceaux de pellicule furent perdus. Deux ans avant Lawrence d’Arabie et ses dunes de sable, Les Dents du Diable oppose déjà Anthony Quinn et Peter O’Toole dans les décors majestueux du Grand Nord. Nicholas Ray, inspiré par Rousseau et son mythe du bon sauvage, se penche sur le choc des civilisations, l’influence néfaste de la culture occidentale sur les populations dites primitives, l’acculturation impossible et la brutalité souvent gratuite qui découle de cette confrontation. Il joue avec la poésie des paysages polaires, travaille les sons et les silences. Quinn joue l’Inuit avec brio – il inspirera même une chanson à Bob Dylan, Quinn the Eskimo – et, après la jungle de La Forêt interdite, Nicholas Ray montre une nouvelle fois qu’il est un excellent faiseur dans le genre documentaire de fiction.