Générique
Réalisateur :
Luchino Visconti
Assistants réalisateurs :
Albino Cocco, Giorgio Ferrara, Fanny Wessling, Luchino Gastel, Louise Vincent
Scénaristes :
Luchino Visconti, Enrico Medioli
Collaborateur scénaristique :
Suso Cecchi D'Amico
Sociétés de production :
Mega Film (Roma), Cinétel (Paris), Dieter Geissler Filmproduktion GmbH (München), KG Divina-Film GmbH & Co. (München)
Producteur exécutif :
Robert Gordon Edwards
Directeur de production :
Lucio Trentini
Distributeur d'origine :
Valoria Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Armando Nannuzzi
Cadreurs :
Michele Cristiani, Giuseppe Bernardini, Federico Del Zoppo
Ingénieurs du son :
Vittorio Trentino, Giuseppe Muratori
Compositeurs de la musique préexistante :
Richard Wagner "Lohengrin" ; "Tannhäuser" ; "Tristan et Iseult" et "Oeuvre pour piano", Robert Schumann "Scènes d'enfants, opéra 15", Jacques Offenbach "La Périchole"
Décorateurs :
Mario Chiari, Mario Scisci
Costumier :
Piero Tosi
Maquilleurs :
Alberto De Rossi, Goffredo Rocchetti pour Silvana Mangano
Coiffeur :
Grazia De Rossi
Monteur :
Ruggero Mastroianni
Script :
Renata Franceschi
Régisseurs :
Giorgio Russo, Federico Tocci, Klaus Zeissler, Albino Morandin, Federico Starace
Photographe de plateau :
Mario Tursi
Interprètes :
Helmut Berger (Ludwig II De Wittelsbach), Romy Schneider (Elisabeth d'Autriche), Trevor Howard (Richard Wagner), Silvana Mangano (Cosima von Bülow), Gert Froebe (le père Hoffmann), Helmut Griem (Dürckeim), Izabella Telezynska (la reine mère), Umberto Orsini (le comte von Holnstein), John Moulder-Brown (Otto), Sonia Petrovna (la princesse Sofia d'Autriche), Folker Bohnet (Joseph Kains), Heinz Moog (le professeur Gudden), Marc Porel (Richard Hornig), Adriana Asti (Lila von Buliowski), Nora Ricci (Ida Ferenczy), Mark Burns (Hans von Bülow), Maurizio Bonuglia (Mayer), Alberto Plebani (l'archevêque), Anne-Marie Hanschke Ludovica), Clara Moustawcesky (Hélène), Günnar Warner (Carlo Teodoro), Ian Linhart (Massimiliano), Eva Tavazzi (Maria), Rayka Yurit (Matilde), Bert Bloch (Weber), Gernot Mohner (Hesslschwerd), Karl-Heinz Peters (Washinton), Wolfram Schaerf (Crailsheim), Helmut Stern (Osterholzer), Karl Heinz Windhorst (le docteur Müller), Hans Elwenspoeck (le docteur Rumpler), Berno vonCramm (Torring), Clara Colosimo (la soeur), Alexander Allerson, Manfred Furst, Kurt Grosskurth, Gérard Herter, Alain Naya, Carla Mancini, Alessandro Perrella, Henning Schlüter, Louise Vincent
Après Les Damnés et Mort à Venise, le troisième volet de la trilogie allemande, Ludwig, est longtemps resté un film mutilé. Amputé d'une heure par les distributeurs, remonté avec une structure en flashback, c'est un échec commercial cinglant à sa sortie en 1973 et il faut attendre 1983, après la mort de Visconti, pour contempler toute la magnificence de la version intégrale voulue par le cinéaste. Derrière les fastes de la cour de Bavière, Ludwig brosse le portrait d'un homme d'exception, hypersensible et passionné. Un roi dont l'idéal n'est pas politique mais esthétique. Bâtisseur de châteaux extravagants, ébloui par l'art de Wagner, autant que par la beauté de sa cousine, l'impératrice d'Autriche (interprétée par Romy Schneider vingt ans après Sissi), ce monarque de la nuit noie bientôt ses déceptions dans la solitude et les orgies tristes jusqu'à l'avilissement. Devant la caméra de Visconti, le beau visage d'Helmut Berger se décompose au fur et à mesure des désillusions, évoquant, avec maestria, la décadence d'un siècle, la fin des dieux et des princes, la mort du héros romantique.