Générique
Réalisateur :
Federico Fellini
Assistants réalisateurs :
Maurizio Mein, Giovanna Bentivoglio, Franco Amurri, Jean-Louis Godfroy
Scénaristes :
Federico Fellini, Bernardino Zapponi
Collaborateur scénaristique :
Brunello Rondi
Sociétés de production :
Opera Film Produzione (Roma), Gaumont
Producteur :
Franco Rossellini
Directeurs de production :
Francesco Orefici, Bernard Lorain
Distributeur d'origine :
Gaumont Distribution
Directeur de la photographie :
Giuseppe Rotunno
Cadreur :
Giovanni Fiore
Ingénieur du son :
Tommaso Quattrini
Compositeur de la musique originale :
Luis Bacalov
Chorégraphe :
Leonetta Bentivoglio
Décorateurs :
Federico Fellini, Dante Ferretti
Costumier :
Gabriella Pescucci
Maquilleur :
Rino Carboni
Coiffeur :
Maria Teresa Corridoni
Monteur :
Ruggero Mastroianni
Script :
Norma Giacchero
Régisseur :
Lamberto Pippia
Directeur de casting :
Liliana Betti
Coordinateur des effets spéciaux :
Adriano Pischiutta
Interprètes :
Marcello Mastroianni (Marcello Snaporaz), Ettore Manni (le docteur Xante Katzone), Bernice Stegers (la femme du train), Anna Prucnal (Elena, l'épouse de Marcello), Donatella Damiani (Donatella, une soubrette), Jole Silvani (la motocycliste), Carla Terlizzi (la femministe), Jill Lucas (une soeur jumelle), Viviane Lucas (une soeur jumelle), Fernando Cerulli (un des six maris de la polyandre), Gabriella Giorgelli (la poissonnière de San Leo), Fiammetta Baralla ("Ollio"), Marcello Di Falco (l'homosexuel à la fête de Katzone), Alessandra Panelli (la ménagère avec un bébé dans les bras), Rosaria Tafuri (Sara, une soubrette), Mara Ciukleva (la vieille femme), Mimmo Poli (un invité à la fête de Katzone), Armando Paracino (un vieux mage), Umberto Zuanelli (un vieux mage), Pietro Fumagalli (un vieux mage), Claudia Giannotti, Dominique Labourier, Catherine Carrel, Nello Pazzafini, Hélène Calzarelli, Silvana Fusacchia, Meerberger Nahyr, Sibilla Sedat, Katren Gebelein, Nadia Vasil, Loredana Solfizi, Fiorella Molinari
À l'aube de la soixantaine, Federico Fellini est tenté par la réalisation d'un film ambitieux sur le mystère féminin. Juste après la réalisation de son Casanova (1975), il commence à imaginer ce projet qui ne verra finalement le jour qu'en 1979 (et sortira en 1980), produit une nouvelle fois par Daniel Toscan du Plantier au sein de la Gaumont. Photographié par le raffiné Giuseppe Rotunno, La Cité des femmes place le double fantasmé du cinéaste au centre d'un jeu qui lui échappe continuellement. Marcello Mastroianni, de retour dans le petit cirque imaginaire du Maestro dont il était absent depuis 1963 (8 1/2), incarne Snaporaz, voyageur séducteur mené par le bout du nez dans un flux continu de rencontres insolites, d'une assemblée de militantes féministes à la quête de la femme idéale, en passant par des séductrices ou nymphomanes. « Les femmes sont mythes, mystère, fascination, désir de connaissance, regard pour se voir soi-même » disait Fellini, n'hésitant pas à féminiser le cinéma lui-même. La Cité des femmes est un film-monde au rythme frénétique, un film onirique circulaire, tourbillonnant et désenchanté, d'une inventivité formelle et narrative étonnante.
Bernard Payen
Numérisé en 2K par Gaumont.