Générique
Réalisateur :
Federico Fellini
Assistants réalisateurs :
Brunello Rondi, Moraldo Rossi, Dominique Delouche, Paolo Nuzzi
Scénaristes :
Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano
Sociétés de production :
Titanus (Roma), S.G.C. - Société Générale de Cinématographie
Producteur :
Mario Derecchi
Directeur de production :
Giuseppe Colizzi
Distributeur d'origine :
Pathé Consortium Cinéma
Directeur de la photographie :
Otello Martelli
Cadreur :
Roberto Gerardi
Ingénieur du son :
Giovanni Rossi
Compositeur de la musique originale :
Nino Rota
Décorateurs :
Dario Cecchi, Massimiliano Capriccioli
Costumier :
Dario Cecchi
Maquilleur :
Eligio Trani
Coiffeur :
Fiamma Rocchetti
Monteurs :
Mario Serandrei, Giuseppe Vari
Scripts :
Narciso Vicario, Nada Delle Piane
Photographe de plateau :
G.B. Poletto
Interprètes :
Broderick Crawford (Augusto), Giulietta Masina (Iris), Richard Basehart (Picasso), Franco Fabrizi (Roberto), Lorella De Luca (Patrizia), Giacomo Gabrielli (le baron Vargas), Alberto De Amicis (Rinaldo), Irene Cefaro (Marisa), Sue Ellen Blake (Anna), Mara Werlen (la ballerine), Xenia Valderi (Luciana), Riccardo Garrone (Riccardo), Paul Grenter, Maria Zanoli, Mario Passante, Lucetta Muratori, Ada Colangeli, Ettore Bevilacqua, Sara Simoni, Amedeo Trilli, Gustavo De Nardo, Emilio Manfredi, Tullio Tomadoni, Tiziano Cortini, Rosanna Fabrizi, Gianna Cobelli, Grazia Carini, Yami Kamadeva, Barbara Varenna, Giuliana Manoni, Gino Buzzanca
Nouvelle variation sur les thèmes chers à Fellini. Le vent, l’arbre, les cloches rappellent les éléments de décor de La Strada. L’atmosphère des rues délabrées, l’ambiance du cabaret, la vilenie des hommes évoquent Les Vitelloni. Et puis il y a la souffrance humaine et la rédemption qu’on retrouvera aussi dans le film suivant, Les Nuits de Cabiria. Il Bidone est empreint du néoréalisme des débuts du cinéaste. Le chagrin des enfants, la honte des pères semblent tout droit sortis du Voleur de bicyclette. Avec Fellini, on passe brusquement du spectacle de la misère au ballet comique. À la solitude d’un personnage succède la frénésie d’un soir de fête. Une descente aux enfers débouche immanquablement sur la lumière d’une place ensoleillée. C’est lyrique, puissant, sublime.