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D'après la nouvelle Travellin' Man de Peter Matthiessen.
Avec Zachary Scott, Kay Meersman, Bernie Hamilton.
Sur une île du Sud des États-Unis, le face-à-face entre Miller, le Blanc, et Travers, le Noir, accusé de viol.
« La main de Buñuel, impie et profanatrice juste ce qu’il faut, a une puissance d’évocation qui tient de la magie. Il sait parvenir au réel sans l’aide d’aucune médiation, directement. Une pitié cruelle, un sadisme affectueux entourent le personnage de la gamine insolente et innocente à la fois. Buñuel se place dans l’angle de vue du violeur, mais de manière ambigüe, sans le condamner ni l’approuver (ce qui dans l’un et l’autre cas relèverait du moralisme), et ainsi il parvient à capter l’intensité du regard que l’homme pose sur le sein à peine ébauché, sur les jambes à peine formées de sa victimes. On dirait que, involontairement, la seule alternative pour Buñuel à l’impureté onirique du péché est la réalité rituelle de la religion. Et en effet le baptême de la fille dans l’eau des marais tropicaux est exprimé par le cinéaste avec une sensibilité émue, exactement comme le viol. » Alberto Moravia
Générique
Réalisateur :
Luis Buñuel
Assistants réalisateurs :
Juan Luis Buñuel, Ignacio Villareal
Scénaristes :
Luis Buñuel, H.B. Addis
Auteur de l'oeuvre originale :
Peter Matthiessen d'après le conte "Travellin' man"
Dialoguiste :
Luis Buñuel
Sociétés de production :
Producciones Olmeca, Columbia Pictures
Producteur :
Georges P. Werker
Directeur de production :
Manuel Rodriguez
Distributeur d'origine :
Columbia Pictures
Directeur de la photographie :
Gabriel Figueroa
Ingénieur du son :
José B. Carles
Directeur artistique :
Jesús Bracho
Maquilleur :
Armando Meyer
Monteurs :
Luis Buñuel, Carlos Savage
Interprètes :
Zachary Scott (Miller), Key Meersman (Evvie), Bernie Hamilton (Travers), Claudio Brook (le père Fleetwood), Graham Denton (Jackson)
« La main de Buñuel, impie et profanatrice juste ce qu’il faut, a une puissance d’évocation qui tient de la magie. Il sait parvenir au réel sans l’aide d’aucune médiation, directement. Une pitié cruelle, un sadisme affectueux entourent le personnage de la gamine insolente et innocente à la fois. Buñuel se place dans l’angle de vue du violeur, mais de manière ambigüe, sans le condamner ni l’approuver (ce qui dans l’un et l’autre cas relèverait du moralisme), et ainsi il parvient à capter l’intensité du regard que l’homme pose sur le sein à peine ébauché, sur les jambes à peine formées de sa victimes. On dirait que, involontairement, la seule alternative pour Buñuel à l’impureté onirique du péché est la réalité rituelle de la religion. Et en effet le baptême de la fille dans l’eau des marais tropicaux est exprimé par le cinéaste avec une sensibilité émue, exactement comme le viol. » Alberto Moravia