Séances
Séances passées
Dimanche 8 mars 2020, 17h30 -
La Filmothèque du Quartier latin
Hors les murs
→ 19h00 (88 min)
Séance présentée par Isabella Rossellini
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 23 novembre 2016, 19h30 -
Salle Henri Langlois
→ 21h00 (88 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Samedi 5 septembre 2015, 19h30 -
Salle Georges Franju
→ 21h00 (88 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Vendredi 17 juillet 2015, 17h00 -
Salle Henri Langlois
→ 18h30 (88 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Samedi 4 juillet 2015, 14h30 -
Salle Henri Langlois
→ 16h00 (88 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Lundi 28 avril 2014, 14h30 -
Salle Henri Langlois
→ 16h00 (88 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min / DCP / VOSTF)
Jeudi 20 septembre 2012, 19h30 -
Salle Henri Langlois
→ 20h50 (79 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min)
Samedi 20 mai 2006, 21h00 -
Salle Henri Langlois
→ 22h20 (80 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min)
Jeudi 16 février 2006, 19h30 -
Salle Georges Franju
→ 21h05 (95 min)
- Naples 43 (Roberto Rossellini / Italie / 1953 / 15 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min)
Samedi 28 janvier 2006, 21h30 -
Salle Henri Langlois
→ 23h15 (105 min)
- Naples 43 (Roberto Rossellini / Italie / 1953 / 15 min)
- Brève rencontre avec la famille Rossellini (Gert Engström / Suède / 1953 / 5 min)
- Voyage en Italie (Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 / 88 min)
Restauration par l'Institut Luce Cinecittà, la Cineteca di Bologna, le CSC-Cineteca Nazionale et Coproduction Office dans la cadre du Projet Rossellini.
Un couple d'Anglais se rend dans les environs de Naples pour régler un héritage familial. « A business trip », explique-t-il à des amis. « But a pleasure trip too », s'empresse-t-elle d'ajouter. Ce séjour, plongée intime dans leurs tourments conjugaux, ne sera ni l'un ni l'autre. Du roman Duo de Colette (1934), Rossellini ne garde que les conflits d'un couple : « Un grand nombre de mariages sont de véritables sociétés. L'épouse se charge des relations publiques, le mari des opérations économiques. En dehors de leurs devoirs quotidiens, ils ne savent pas quoi se dire », déclare le réalisateur. Il ajoute un troisième personnage, la culture et les paysages italiens, compose le film au jour le jour et intensifie les sentiments de solitude et de désarroi des deux acteurs principaux sur le tournage. Ingrid Bergman, enfermée dans son corps raide, et George Sanders, prisonnier de son cynisme britannique, semblent incapables de s'abandonner à la sensualité et à la lumière du sud. Les deux étrangers se confrontent à un monde fait pour les vivants mais aussi pour les disparus, où les statues, la terre fumante du Vésuve et les amants ensevelis de Pompéi semblent avoir leur propre vitalité. Le traitement documentaire des lieux, le relatif détachement de Rossellini, son refus du sentimentalisme, nous font épouser les mouvements secrets de leurs pensées – de la tentative d'un flirt à l'amertume, de la lâcheté à l'espoir –, avant qu'ils réalisent n'avoir jamais cherché à comprendre l'autre.
Florence Tissot