En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Avec Malcolm McDowell, Peter O'Toole, John Gielgud.
Pour obtenir le pouvoir, le sanguinaire Caligula n'hésite pas à tuer l'empereur de Rome, son grand-père adoptif. Très vite, les signes de sa folie se manifestent.
Film interdit aux moins de 16 ans.
« De mon point de vue, la quintessence du mauvais goût, dans tout ce qu'il a de meilleur. » (Nicolas Winding Refn)
À l'origine de ce projet extravagant que fut la réalisation de Caligula, il y a Bob Guccione, propriétaire du magazine Penthouse qui avait révolutionné la presse érotique par son audace. Guccione se lance en effet, vers le milieu des années 1970, dans la production d'un film à grand spectacle contant l'ascension et la chute de l'empereur Caligula. Le scénario en est confié à Gore Vidal, la réalisation à Tinto Brass, auréolé du succès de Salon Kitty, et les décors à Danilo Donati, fidèle collaborateur de Federico Fellini. Le tournage, où se mêlent acteurs shakespeariens et modèles de cinéma érotique, est particulièrement accidenté et va durer presque quatre ans. Peu satisfait des séquences érotiques tournées par Tinto Brass, Guccione réalise, la nuit, dans les décors même du film et à l'insu du réalisateur, des scènes « hardcore » (mettant en scène des actes sexuels non simulés) à l'insu du reste de l'équipe. Si le résultat s'avère hautement délectable, c'est sans doute grâce au talent de Tinto Brass, à son génie visuel et à son érotomanie naturelle, même s'il fut écarté du montage par Guccione. On le doit aussi à cette manière si savante de mêler la culture « haute » (l'Histoire, le théâtre shakespearien, la musique de Prokofiev) et la culture « basse » (l'érotisme soft, la pornographie se nourrissant de délectables perversions, la bande dessinée), dans une orgie pop et luxueuse proprement unique dans l'histoire du cinéma. Le film eut de nombreux démêlés avec la censure et sortit dans différentes versions selon les pays. C'est la version non édulcorée qui sera proposée au spectateur. Heureux spectateur.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Tinto Brass
Assistant réalisateur :
Piernico Solinas
Scénariste :
Gore Vidal
Sociétés de production :
Penthouse Films International, Felix Cinematografica
Producteurs :
Bob Guccione, Franco Rossellini
Producteur exécutif :
Augusto Marabelli
Directeur de production :
Mario Di Biase
Directeur de la photographie :
Silvano Ippoliti
Cadreurs :
Giuseppe Di Biase, Enrico Sasso
Compositeur de la musique originale :
Bruno Nicolai
Directeur artistique :
Danilo Donati
Costumier :
Danilo Donati
Maquilleur :
Giuseppe Banchelli
Coiffeur :
Iole Cecchini
Monteur :
Nino Baragli
Directeurs de casting :
Paolo Heusch, Roberto Tatti
Interprètes :
Malcolm McDowell (Caligula), Peter O'Toole (Tiberius), John Gielgud (Nerva), Teresa Ann Savoy (Drusilla), Guido Mannari (Macro), Giancarlo Badessi (Claudius), Bruno Brive (Gemellus), Adriana Asti (Ennia), Leopoldo Trieste (Charicles), Paolo Bonacelli (Chaera), John Steiner Longinus), Mirella D'Angelo (Livia), Helen Mirren (Caesonia), Donato Placido (Proculus), Anneka Di Lorenzo (Messaline), Lori Wagner (Aggripine), Rick Parets, Paula Mitchell, Osiride Pevarello
Film interdit aux moins de 16 ans.
« De mon point de vue, la quintessence du mauvais goût, dans tout ce qu'il a de meilleur. » (Nicolas Winding Refn)
À l'origine de ce projet extravagant que fut la réalisation de Caligula, il y a Bob Guccione, propriétaire du magazine Penthouse qui avait révolutionné la presse érotique par son audace. Guccione se lance en effet, vers le milieu des années 1970, dans la production d'un film à grand spectacle contant l'ascension et la chute de l'empereur Caligula. Le scénario en est confié à Gore Vidal, la réalisation à Tinto Brass, auréolé du succès de Salon Kitty, et les décors à Danilo Donati, fidèle collaborateur de Federico Fellini. Le tournage, où se mêlent acteurs shakespeariens et modèles de cinéma érotique, est particulièrement accidenté et va durer presque quatre ans. Peu satisfait des séquences érotiques tournées par Tinto Brass, Guccione réalise, la nuit, dans les décors même du film et à l'insu du réalisateur, des scènes « hardcore » (mettant en scène des actes sexuels non simulés) à l'insu du reste de l'équipe. Si le résultat s'avère hautement délectable, c'est sans doute grâce au talent de Tinto Brass, à son génie visuel et à son érotomanie naturelle, même s'il fut écarté du montage par Guccione. On le doit aussi à cette manière si savante de mêler la culture « haute » (l'Histoire, le théâtre shakespearien, la musique de Prokofiev) et la culture « basse » (l'érotisme soft, la pornographie se nourrissant de délectables perversions, la bande dessinée), dans une orgie pop et luxueuse proprement unique dans l'histoire du cinéma. Le film eut de nombreux démêlés avec la censure et sortit dans différentes versions selon les pays. C'est la version non édulcorée qui sera proposée au spectateur. Heureux spectateur.
Jean-François Rauger