Générique
Réalisateur :
Dino Risi
Assistants réalisateurs :
Luisa Alessandri, Franco Montemurro
Scénaristes :
Edoardo Anton, Ennio Flaiano, Franca Valeri, Dino Risi
Collaborateur scénaristique :
Cesare Zavattini
Auteur de l'oeuvre originale :
Edoardo Anton d'après un sujet, Luigi Comencini d'après un sujet, Franca Valeri d'après un sujet
Société de production :
Titanus (Roma)
Producteur :
Marcello Girosi
Directeurs de production :
Nino Misiano, Roberto Moretti
Distributeur d'origine :
Les Films Marceau (Paris)
Directeur de la photographie :
Carlo Montuori
Cadreur :
Goffredo Bellisario
Ingénieur du son :
Kurt Doubrowsky
Compositeur de la musique originale :
Renzo Rossellini
Créateur des décors :
Gastone Medin
Décorateur :
Ugo Pericoli
Costumier :
Fabrizio Carafa
Maquilleur :
Goffredo Rocchetti
Coiffeur :
Maria Angelini
Monteur :
Mario Serandrei
Script :
Franca Carotenuto
Photographe de plateau :
G.B. Poletto
Interprètes :
Sophia Loren (Agnese Tirabassi), Franca Valeri (Cesira), Vittorio De Sica (Alessio Spano), Raf Vallone (Ignazio Bolognini), Peppino De Filippo (Mario), Alberto Sordi (Romolo Proietti), Virgilio Riento (le père d'Agnese), Tina Pica (la tante Zina), Lina Gennari (Madame Pina), Anita Durante (la mère d'Agnese), Maurizio Arena (Maurice), Eloisa Cianni (Daisy), Leopoldo Trieste (le peintre), Marcella Rovena (Madame Elvira), Giuseppe Chinnici (le commissaire), Mario Meniconi (l'agent de la circulation), Gustavo Giorgi (le commandeur), Franco Fantasia (le docteur), Furio Meniconi (le propriétaire du restaurant), Marcello Ruffini
Ce troisième long métrage de Dino Risi est l’une des ses premières réussites. Une ébauche de ses comédies dites « à l’italienne », genre qui se popularise dans les années 50 et dont il sera l’un des monstres sacrés avec Mario Monicelli, Vittorio De Sica et Luigi Comencini.
Encore teinté du néoréalisme d’après-guerre, Le Signe de Vénus dresse le portrait amer et corrosif de deux midinettes romaines, victimes des manipulations d’une société machiste. Autour de l’icône gironde naissante, Sofia Loren, et de l’épatante Franca Valeri, gravitent escrocs et fanfarons. Vittorio De Sica et Alberto Sordi (pour la première fois chez Risi) jouent les mufles de première classe. Des personnages hauts en couleur et irrésistiblement drôles, dont Risi raffole et qu’il utilise pour mieux railler ses concitoyens. L’œil aiguisé et tendre à la fois, Risi à l’aube d’une œuvre joyeusement féroce.