Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Val Guest, passé maître dans l'art de tirer parti de budgets serrés et de temps de tournage réduits (ses faits d'armes pour la Hammer en témoignent), relève le défi de mettre en scène le spectacle de la fin du monde à peu de frais. Pour ce faire, son scénariste Wolf Mankiewicz a recours à une narration inspirée, avec flash-back inaugural et compte à rebours planétaire. Le film met à profit une esthétique documentaire et journalistique par l'utilisation habile d'images d'archives de catastrophes, le casting d'un ancien rédacteur en chef (Arthur Christiansen) dans son propre rôle, et un tournage effectué essentiellement en décors réels dans un Londres spécialement « évacué » pour l'occasion. Les effets spéciaux, signés par Les Bowie, parachèvent ces étonnantes visions d'un monde déréglé par des tests atomiques et soumis à un « climat » abominable (Tamise asséchée, brumes chaudes, vagues paniques). « It's always later than you think » avertit l'un des personnages. Le Jour où la Terre prit feu est classé par le BFI dans le top 10 des films d'apocalypse, de science-fiction et de Grande-Bretagne.
Élodie Tamayo
Numérisé en 4K par BFI National Archive.