Générique
Réalisateur :
Luciano Emmer
Assistants réalisateurs :
Emile Roussel, Franco Rossi
Scénaristes :
Sergio Amidei, Giulio Macchi
Adaptateurs :
Sergio Amidei, Giulio Macchi, Luciano Emmer, Franco Rossi, Ennio Flaiano, Jacques Rémy, Jean Ferry
Sociétés de production :
Fortezza Film (Roma), Omnium International du Film (Paris)
Producteur :
Sergio Amidei
Producteur délégué :
Fred Orain
Directeur de production :
René Montis
Distributeur d'origine :
Omnium International du Film (Paris)
Directeur de la photographie :
Henri Alekan
Cadreur :
Henri Tiquet
Ingénieur du son :
André Le Baut
Compositeur de la musique originale :
Roman Vlad
Auteurs des chansons préexistantes :
Jacques Prévert "Les Feuilles mortes", Francis Lemarque "A Paris", Mick Micheyl "Un gamin de Paris"
Compositeurs des chansons préexistantes :
Joseph Kosma "Les Feuilles mortes", Francis Lemarque "A Paris", Adrien Marès "Un gamin de Paris"
Décorateur :
Hugues Laurent
Costumier :
Hugues Laurent
Maquilleur :
Paule Déan
Monteurs :
Jacques Poitrenaud, Gabriele Varriale
Script :
Paule Converset
Régisseur :
Henri Jaquillard
Photographe de plateau :
Jean Klissak
Interprètes :
Aldo Fabrizi (Andrea De Angelis), Ave Ninchi (Elvira De Angelis), Lucia Bosè (Mimi De Angelis), Marcello Mastroianni (Marcello Venturi), Franco Interlenghi (Franco Martini), Hélène Rémy (Christine), Carlo Sposito (Toto Mancuso), Giuseppe Porelli (le baron Raffaele D'Amore), Henri Génès (Paul Gremier), Jeannette Batti (Claudia), Henri Guisol (Monsieur Morand), Janine Marsay (Madame Morand), Galeazzo Benti (Gianni Forlivesi), Paolo Panelli (Nicolino Percuoco), Roland Lesaffre (Jeannot), Vittorio Caprioli (l'accompagnateur touristique), René Blancard (le chauffeur de taxi), Nadine Tallier (l'employée de l'institut de beauté), Eartha Kitt (la chanteuse de cabaret), Yves Montand (dans son propre rôle), Lisette Lebon, Maria Riquelme
Restauration 4K par la Société Cinématographique Lyre à partir des négatifs nitrate, avec la collaboration des laboratoires Daems, Diapason et Hiventy, grâce au généreux soutien du CNC, de Lobster Film, et de 119 contributeurs sur la plateforme Celluloid Angels.
Ressortie en salles par Théâtre du Temple à l’été 2019.
Réemployant la structure du film choral, si chère à Sergio Amidei, déjà au cœur de Dimanche d’août, Luciano Emmer poursuit avec Paris est toujours Paris sa chronique du peuple italien. S’il n’est plus question ici d’une journée passée sur la plage d’Ostie, mais d’un week-end à Paris, les sentiments et les caractères restent les mêmes pour ces personnages en quête de plaisir.
Sur un rythme enlevé, Emmer dépeint avec tendresse les amours, parfois fugitives et infidèles, qui naissent à chaque coin de rue de ce Paris de carte postale. Rarement la capitale aura aussi bien mérité son statut de ville la plus romantique du monde. Pour peu que l’on ne soit pas obnubilé par le match de foot, son charme envoûtant agit de plus en plus intensément, à mesure que l’on s’éloigne des monuments touristiques pour pénétrer dans les cabarets où se produit certains soirs Yves Montand. Une image d’Épinal qui ne pouvait d’ailleurs augurer que de beaux jours pour les coproductions franco-italiennes.
Tantôt heureuse, tantôt contrariée, chacune de ces histoires renforce notre attachement pour ce groupe de touristes dont le français balbutiant prête à de nombreux quiproquos. De l’idylle de vacances à l’aventure d’un soir, il existe au final mille manières de vivre ce sentiment amoureux pourtant commun à tous. Et si la plupart de ces rencontres n’auront pas de lendemain, qu’importe, le souvenir de ce voyage à Paris restera, quant à lui, toujours intact.
Nicolas Métayer