Générique
Réalisateur :
Mauro Bolognini
Assistants réalisateurs :
Albino Cocco, Luigi Bazzoni, Vincenzo Gamna, Pucci Sannia, Massimo Di Picchio
Scénaristes :
Vasco Pratolini, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa
Auteur de l'oeuvre originale :
Mario Pratesi d'après le roman "L'Eredità"
Sociétés de production :
Arco Film (Roma), Galatea Film (Roma), Titanus (Roma), S.G.C. - Société Générale de Cinématographie
Producteurs :
Alfredo Bini, Lionello Santi, Goffredo Lombardo
Directeur de production :
Gianni Minervini
Directeur de la photographie :
Leonida Barboni
Cadreur :
Aiace Parolin
Ingénieur du son :
Mario Amari
Compositeur de la musique originale :
Piero Piccioni
Compositeur de la musique préexistante :
Claude Debussy
Décorateur :
Flavio Mogherini
Costumier :
Bice Brichetto
Coiffeur :
Adriana Cassini
Monteur :
Nino Baragli
Régisseur :
Sante Chimirri
Photographe de plateau :
Hughes Ronald
Interprètes :
Jean-Paul Belmondo (Amerigo Casamonti), Claudia Cardinale (Bianca), Pietro Germi (Stefano Casamonti), Romolo Valli (Dante), Paul Frankeur (Ferdinando Casamonti), Gabriella Pallotta (Carmenlinda), Gina Sammarco (la patronne de la maison close), Paola Pitagora (Anna), Marcella Valeri (Beppa), Emma Baron (Giovanna, le mère), Nando Angelini (le jeune homme), Claudio Biava (Arlecchino, le rival d'Amerigo), Franco Balducci (Tognaccio), Rosita Di Vera Cruz (Margherita), Dante Posani (Gustavo), Duilio D'Amore (Bernardo), Gianna Giachetti (une prostituée), Olimpia Cavalli (une prostituée), Dolly Sampieri (une prostituée), Maria Grazia Balvetti (une prostituée), Emilia Moghetti (une vendeuse), Ada Passeri (la caissière), Aurelio Nardi (un homme), Giuseppe Tosi (un parent Casamonti), Maurice Poli (un client)
Ce mauvais chemin (la viaccia en italien), c’est celui de la ville corruptrice face à la décomposition des familles patriarcales du monde rural. Bolognini plonge son héros, misérable paysan, incarné par un tout jeune Belmondo, dans l’ambiance feutrée des bordels florentins du XIXe siècle. Un monde désespérant, tragique, pourri par l’argent, mis en images avec une grande virtuosité et dans un somptueux noir et blanc mélancolique. C’est à partir de ce film que la patte Bolognini s’affirme. Une perfection picturale au service du grand mélodrame, un style qui irrite (« un film beau comme une vitrine »), autant qu’il ravit lorsqu’il recrée l’atmosphère de Florence « avec un génie figuratif qui semble sorti du chevalet d’un peintre ou d’un atelier de graveur d’eaux fortes. » (Jean A. Gili)
Restauration menée par les sociétés Cinématographique Lyre (Paris) et Titanus (Rome) en collaboration avec le CNC, la Cinémathèque De Rome (Cineteca Nazionale) et le Centre Mauro Bolognini (Pistoia), les travaux étant effectués par les équipes du laboratoire Hiventy.
Ressortie en salles en novembre par Théâtre du Temple.