Générique
Réalisateur :
Roberto Rossellini
Assistants réalisateurs :
Sergio Amidei, Federico Fellini, Mario Chiari
Scénaristes :
Sergio Amidei, Alberto Consiglio, Roberto Rossellini, Carlo Celeste Negarville
Collaborateur scénaristique :
Federico Fellini
Société de production :
Excelsa Film (Roma)
Producteurs :
Carla Politi, Aldo Venturini
Directeurs de production :
Ermanno Donati, Luigi Carpentieri, Ferruccio De Martino
Distributeur d'origine :
Francinex (Paris)
Directeur de la photographie :
Ubaldo Arata
Cadreur :
Vincenzo Seratrice
Ingénieur du son :
Raffaele Del Monte
Compositeur de la musique originale :
Renzo Rossellini
Décorateur :
Renato Megna
Monteur :
Eraldo Da Roma
Script :
Jone Tuzi
Interprètes :
Aldo Fabrizi (Don Pietro Pellegrini), Anna Magnani (Pina), Marcello Pagliero (Giorgio Manfredi/Luigi Ferraris), Harry Feist (le major Bergmann), Francesco Grandjacquet (Francesco), Maria Michi (Marina Mari), Giovanna Galetti (Ingrid), Vito Annichiarico (Marcello), Carla Rovere (Lauretta), Nando Bruno (Agostino, le sacristain), Eduardo Passarelli (le brigadier), Carlo Sindici (le commissaire), Ákos Tolnay (le déserteur autrichien), Joop Van Hulzen (le major Hartmann), Alberto Tavazzi (le prêtre qui assiste Don Pietro), Amalia Pellegrini (la patronne de la pension), Turi Pandolfini, Vukic Zarko, Laura Clara Giudice, Anna Ferrazzani, Doretta Sestan
Le Grand Prix du Festival de Cannes 1946, considéré comme le premier film néoréaliste du cinéma italien. Dans cette peinture sociale et politique du pays, Rossellini débute sa trilogie de la guerre avec le combat pour la liberté d'un peuple opprimé. À travers les aventures quotidiennes d'un groupe d'Italiens sous l'occupation nazie, il s'inspire d'histoires vraies pour construire un scénario tourné grâce à quelques pellicules de photographies accolées. Un véritable hommage aux martyrs, de l'esprit de résistance au renoncement, qui a lancé la carrière d'Anna Magnani.
« Il suffit d'avoir entrevu Rossellini pour être frappé par son regard. Il vous fixe et vous saisit avec l'éclair de l'objectif. Pourtant il ne perd jamais cette irisation qui décèle l'homme qui regarde en soi et ne cesse de s'interroger sur lui-même et sur la signification de la vie. » (Henri Langlois)