Générique
Réalisateur :
Marco Ferreri
Assistant réalisateur :
Giuseppe Pollini
Scénaristes :
Marco Ferreri, Rafael Azcona, Gérard Brach
Auteur de l'oeuvre originale :
Marco Ferreri d'après un sujet
Sociétés de production :
18 Dicembre Cinematografica (Roma), Prospectacle, Action Films (Paris)
Producteurs :
Giorgio Nocella, Maurice Bernart, Yves Gasser, Yves Peyrot
Producteur exécutif :
Jacqueline Ferreri
Directeur de production :
Roberto Giussani
Distributeur d'origine :
Gaumont
Directeur de la photographie :
Luciano Tovoli
Cadreur :
Giuseppe Tinelli
Ingénieur du son :
Jean-Pierre Ruh
Mixeur :
Fausto Ancillai
Compositeur de la musique originale :
Philippe Sarde
Décorateur :
Dante Ferretti
Maquilleurs :
Alfonso Gola, Alfredo Tiberi
Coiffeurs :
Ida Gilda De Guilmi, Vitaliana Patacca
Monteur :
Ruggero Mastroianni
Régisseurs :
Gian Maria Aveta, Giandomenico Stellitano
Coordinateur des effets spéciaux :
Giovanni Corridori
Photographes de plateau :
Catherine Faux, Letizia Tovoli
Interprètes :
Marcello Mastroianni (Luigi Noccello), Gérard Depardieu (Gérard Lafayette), James Coco (Andreas Haxman), Geraldine Fitzgerald (Madame Toland), Gail Lawrence (Angelica), Mimsy Farmer (l'actrice du théâtre féministe), Stefania Casini (une actice du théâtre féministe), Francesca De Sapio (une actice du théâtre féministe), Nathalie Bernart (une actice du théâtre féministe), William Berger (Paul Jefferson), Avon Long (Miko), Enrico Blasi (l'aveugle), Sandra Monteleoni, Luciano Pallocchia, Achille Antonaglia, Rosa Maria Calogero, Mario Dardanelli
« Bien sûr que l'homme aujourd'hui se sent perdu. Mais pas parce que la femme se libère. Parce que la société a éclaté. L'Homme (homme ou femme) est construit par la société. On lui a inculqué des principes – travail, famille, patrie – qui n'ont plus cours. La vie de couple donnait au mâle la possibilité d'être le maître de ces cellules qui étaient la base de la société. Aujourd'hui tout a éclaté, les principes comme les structures, l'Homme doit partir à la recherche de son identité. Dans cette quête, si le désarroi de la femme est moins grand que celui de l'homme, c'est qu'elle n'a jamais perdu, elle, son identité : elle n'en avait pas. De plus, pour se trouver une identité, il lui reste au moins la maternité qui est une réalité biologique ; il lui reste un langage souterrain, une vision fantastique du monde que n'a pas l'homme. La paternité n'est pas une réalité biologique ; elle est un concept ; pourquoi le personnage de Depardieu, Lafayette, accepterait-il ? Aujourd'hui l'homme veut troquer la paternité contre la maternité, et la femme, la maternité contre la paternité. Lafayette est un homme de transition, mal dans sa peau. »
Marco Ferreri