Générique
Réalisateur :
Vittorio De Sica
Assistants réalisateurs :
Luisa Alessandri, Umberto Scarpelli
Scénaristes :
Cesare Zavattini, Vittorio De Sica
Collaborateurs scénaristiques :
Suso Cecchi D'Amico, Mario Chiari
Auteur de l'oeuvre originale :
Cesare Zavattini d'après le roman "Toto il buono"
Société de production :
P.D.S. - Produzione De Sica
Coproduction :
ENIC - Ente Nazionale Industrie Cinematografiche (Roma)
Producteur :
Vittorio De Sica
Directeur de production :
Nino Misiano
Distributeur d'origine :
RKO Radio Pictures - Radio-Keith-Orpheum
Cadreur :
Gianni Di Venanzo
Ingénieur du son :
Bruno Brunacci
Compositeur de la musique originale :
Alessandro Cicognini
Décorateur :
Guido Fiorini
Costumier :
Mario Chiari
Monteur :
Eraldo Da Roma
Script :
Lù Leone Broggi
Coordinateur des effets spéciaux :
Ned Mann
Interprètes :
Emma Gramatica (Lolotta), Francesco Golisano (Toto), Brunella Bovo (Edvige), Paolo Stoppa (Rappi), Guglielmo Barnabò (Mobbi), Anna Carena (Marta), Alba Arnova (la statue vivante), Arturo Bragaglia (Alfredo), Flora Cambi (l'amoureuse malheureuse), Virgilio Riento (le sergent), Erminio Spalla (Gaetano), Riccardo Bertazzolo (l'athlète), Angelo Prioli (le commandant en chef), Francesco Rissone (le commandant en second), Enzo Furlai (Brambi), Jerome Johnson (l'homme de couleur), Jubel Schembri (l'homme chauve), Walter Scherer (Arturo), Egisto Olivieri (l'avocat de Mobbi), Giuseppe Berardi (Giuseppe), Renato Navarrini (le bégayeur), Gianni Branduani, Crippa, Leonfi, Luigi Ponzoni, Piero Salonne, Giuseppe Spalla, Tribaldi
« Miracle à Milan, c’est une espèce de révolution dans la forme réaliste, c’est du réalisme dans un monde de fantaisie, de rêve et de fables. » Juste après Sciuscià et Le Voleur de bicyclette, premiers jalons du néoréalisme, De Sica et son comparse Zavattini décident d’en contourner les règles en racontant un conte de fées du XXe siècle. Mêlant onirisme et réalité, ils livrent une œuvre fantastique et grotesque, imprégnée de critique sociale, pour mieux faire ressortir l’écrasante vérité du quotidien : le chômage et la misère, la faim et le froid. Si l’influence des cinéastes modèles est admise, De Sica tient clairement à préciser : « J’avais deux monstres qui m’obsédaient : René Clair et Charlie Chaplin. J’avais peur de les imiter. Il fallait m’éloigner absolument des films de ces maîtres et voir avec mes yeux. Miracle à Milan est la conséquence de ce désir que nous avons de considérer que le néoréalisme n’est pas un point d’arrivée mais un point de départ. »