Générique
Réalisateur :
Vittorio De Sica
Assistants réalisateurs :
Umberto Scarpelli, Armando W. Tamburella, Argi Rovelli, Elmo De Sica
Scénaristes :
Sergio Amidei, Adolfo Franci, Cesare Giulio Viola, Cesare Zavattini
Société de production :
Alfa Cinematografica
Producteur :
Paolo W. Tamburella
Directeur de production :
Nino Ottavi
Distributeur d'origine :
C.I.D. - Compagnie Indépendante de Distribution
Directeur de la photographie :
Anchise Brizzi
Cadreur :
Elio Paccara
Ingénieur du son :
Tullio Parmeggiani
Compositeur de la musique originale :
Alessandro Cicognini
Décorateur :
Ivo Battelli
Monteur :
Nicolò Lazzari
Interprètes :
Rinaldo Smordoni (Giuseppe), Franco Interlenghi (Pasquale), Emilio Cigoli (Staffera), Gino Saltamerenda (le panza), Anna Pedoni (Nannarella), Annielo Mele (Raffaele), Bruno Ortensi (Arcangeli), Enrico De Silva (Giorgio), Antonio Lo Nigro (Righetto), Leo Garavaglia (le commissaire), Maria Campi (la voyante), Antonio Nicotra (Bartoli), Giuseppe Spadaro (l'avocat Bonavino), Irene Smordoni (la mère de Giuseppe), Angelo D'Amico (le Sicilien), Antonio Carlino (l'Abruzzais), Claudio Ermelli (l'infirmier au commissariat), Francesco De Nicola (Ciriola), Pacifico Astrologo (Vittorio), Guido Gentili (Attilio), Mario Volpicelli (le directeur de la prison), Armando Furlai, Leonardo Bragaglia, Tony Amendola, Edmondo Costa, Gino Marturano, Edmondo Zappacarta, Achille Ponzi, Pietro Carini, Mario Del Monte Jr., Mario Jafrati
« Nous avions besoin d'exprimer ce désir de voir la vie, la réalité. Le besoin de dire la vérité sur les hommes et les rapports humains... » En 1946, De Sica pose les bases du néoréalisme avec l'envie de participer à la reconstruction morale de la société italienne d'après-guerre. Dans la grisaille d'un monde déshumanisé, le cinéaste, marqué par l'œuvre de Chaplin, décrit les luttes impossibles et les espoirs vains de gamins miséreux, entraînés dans un implacable engrenage, deux ans avant Le Voleur de bicyclette.