Générique
Réalisateur :
Alfred Hitchcock
Réalisateur seconde équipe :
D. Ross Lederman
Assistants réalisateurs :
Edmond F. Bernoudy, Eric Stacey, Ridgeway Callow
Scénaristes :
Robert E. Sherwood, Joan Harrison
Collaborateurs scénaristiques :
Martin Buckley, Alma Reville, Alfred Hitchcock
Auteur de l'oeuvre originale :
Daphné Du Maurier d'après le roman "Rebecca"
Adaptateurs :
Philip MacDonald, Michael Hogan
Société de production :
Selznick International Pictures
Producteur :
David O. Selznick
Distributeurs d'origine :
Hemispheres Films, S.N. Films Constellation
Directeur de la photographie :
George Barnes
Ingénieur du son :
Jack Noyes
Directeur artistique :
Lyle R. Wheeler
Décorateurs :
Howard Bristol, Joseph B. Platt
Costumier :
Irene
Monteurs :
Hal C. Kern, James E. Newcom
Script :
Adele Cannon
Directeur de casting :
Anthony Mann
Coordinateur des effets spéciaux :
Jack Cosgrove
Interprètes :
Laurence Olivier (George Maximillian dit Maxim de Winter), Joan Fontaine (Madame de Winter), George Sanders (Jack Favell), Judith Anderson (Madame Danvers), Nigel Bruce (le major Giles Lacy), C. Aubrey Smith (le colonel Julyan), Reginald Denny (Frank Crawley), Gladys Cooper (Beatrice Lacy), Florence Bates (Madame van Hopper), Melville Cooper (le coroner), Leo G. Carroll (le docteur Baker), Forrester Harvey (Chalcroft), Lumsden Hare (Tabbs), Leonard Carey (Ben), Billy Bevan (le policeman), Leyland Hodgson (le chauffeur), Edward Fielding (Frith), Philip Winter (Robert), Alfred Hitchcock (l'homme dans la rue près de la cabine téléphonique)
You loved the novel, you’ll live the film… Tagline parfaite pour le premier film américain de Sir Alfred, d’après Daphné du Maurier. Devant l’objectif, une héroïne fantomatique, un veuf, sa nouvelle épouse, et une gouvernante jalouse et cruelle. Au menu : sentiment d’infériorité, culpabilité, rapports de couple conflictuels. Hitchcock exploite le malaise de Joan Fontaine, déjà en butte à l’hostilité de Laurence Olivier, en lui faisant croire que l’équipe entière la déteste. Avec délectation, il esquive le Code Hays auquel il se heurte pour la première fois, évoquant par allusions successives la relation saphique entre Mrs Danvers et Rebecca. Oscar du meilleur film, Rebecca laisse une belle descendance : du Xanadu de Citizen Kane, écho de l’imposant manoir de Manderley, à Laura de Preminger, du Secret derrière la porte de Fritz Lang jusqu’à, plus récemment, Phantom Thread, de Paul Thomas Anderson.