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Avec Olga Antonova, Viktor Aristov, Sergueï Popov.
Une mère de famille, veuve, et un instituteur brisé par la vie, tous deux en pleine dépression, réagissent de façons très différentes à la pression qu'exerce sur eux la société.
Dernier film de Mouratova sous l'ère soviétique, Le Syndrome asthénique dresse le portrait vertigineux d'un pays en pleine déliquescence. « Sa nervosité, son ton urgent et grave, proviennent avant tout de l'urgence et de la gravité des phénomènes que le film montre. Néanmoins, même lorsqu'il est directement braqué sur une blessure ouverte, le regard de Mouratova fait vibrer l'écran avec la pure fascination audiovisuelle qui avait marqué ses premières œuvres et au moyen duquel elle réussit ici à dévoiler la poésie de la putréfaction et de la dégénérescence. » (Brenda Bollag, Positif, mai 1990)
Ours d'argent 1990 au Festival de Berlin.
Générique
Réalisateur :
Kira Mouratova
Assistant réalisateur :
Tatiana Borodina
Scénaristes :
Sergueï Popov, Aleksandr Tchernykh, Kira Mouratova
Société de production :
Studio Cinématographique d'Odessa
Coproducteur :
Micha Lampert
Directeur de production :
Nadia Popova
Distributeur d'origine :
Pan-Européenne (Paris)
Directeur de la photographie :
Vladimir Pankov
Ingénieur du son :
Elena Demidova
Créateur des décors :
Oleg Ivanov
Décorateur :
Evgueni Goloubenko
Costumier :
M. Brodkina
Monteur :
Valentina Oleinik
Interprètes :
Olga Antonova (Natacha), Sergueï Popov (Nikolai), Galina Zakhourdaeva (Masha la blonde), Natalia Bouzko (Masha la brune), Aleksandra Svenskaia (une enseignante), Pavel Polichtchouk (Younikov), Natalia Ralleva (la mère), Galina Kasperovich (l'épouse de Nikolaï), Viktor Aristov (le directeur de l'école), Nikolaï Semyonov (le médecin-chef), Nadia Popova (la femme dans le train), Natalia Doubrovskaia (une enseignante), Oleg Chkolnik, Vera Storojeva, Aleksandr Tchernykh, Leonid Kouchnir, Serguei Gavrichkiv, Albina Skarga
Dernier film de Mouratova sous l'ère soviétique, Le Syndrome asthénique dresse le portrait vertigineux d'un pays en pleine déliquescence. « Sa nervosité, son ton urgent et grave, proviennent avant tout de l'urgence et de la gravité des phénomènes que le film montre. Néanmoins, même lorsqu'il est directement braqué sur une blessure ouverte, le regard de Mouratova fait vibrer l'écran avec la pure fascination audiovisuelle qui avait marqué ses premières œuvres et au moyen duquel elle réussit ici à dévoiler la poésie de la putréfaction et de la dégénérescence. » (Brenda Bollag, Positif, mai 1990)
Ours d'argent 1990 au Festival de Berlin.