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Avec Innokenti Smoktounovski, Sergueï Bondartchouk, Irina Kouptchenko.
Vania vit tranquillement en compagnie de sa mère et de sa nièce. Lorsque son beau-frère, le professeur Sérébriakov, revient au pays en compagnie de la belle Elena, sa rancœur enfouie est brusquement ravivée.
« L’art de Kontchalovski, c’est de suggérer à merveille ce qu’il ne nous montre pas. Ce film est un chef-d’œuvre d’intelligence des sentiments, du texte et de la mise en scène : nous sommes à mille lieues du théâtre filmé. Le cinéaste restitue le sens d’Oncle Vania en situant le personnage au cœur de son époque, et donne à Tchekhov un éclairage moderne en découvrant ce qu’il y a de commun, d’universel et de présent dans ce théâtre d’ombres que l’académisme stalinien avait figé dans la froideur et l’indifférence du respect. » Henry Chapier (Combat, 25/04/73)
Générique
Réalisateur :
Andreï Kontchalovski
Scénariste :
Andreï Mikhalkov-Konchalovsky
Auteur de l'oeuvre originale :
Anton Tchekhov d'après la pièce "Oncle Vania"
Société de production :
Mosfilm (Moscou)
Distributeur d'origine :
MultiCiné
Directeurs de la photographie :
Evgueni Gouslinski, Georgi Rerberg
Ingénieur du son :
Grigori Korenblioum
Compositeur de la musique originale :
Alfred Chnitke
« L’art de Kontchalovski, c’est de suggérer à merveille ce qu’il ne nous montre pas. Ce film est un chef-d’œuvre d’intelligence des sentiments, du texte et de la mise en scène : nous sommes à mille lieues du théâtre filmé. Le cinéaste restitue le sens d’Oncle Vania en situant le personnage au cœur de son époque, et donne à Tchekhov un éclairage moderne en découvrant ce qu’il y a de commun, d’universel et de présent dans ce théâtre d’ombres que l’académisme stalinien avait figé dans la froideur et l’indifférence du respect. » Henry Chapier (Combat, 25/04/73)