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La Jeune Fille au carton à chapeau Devouchka s korobkoï [Девушка с коробкой
Boris Barnet
URSS / 1927
Avec Anna Sten, Vladimir Mikhailov, Ivan Koval-Samborsky.
Natasa crée des chapeaux et les apporte au magasin de Madame Irène à Moscou. En route vers la capitale, elle rencontre un jeune homme arrivé de province. Il recherche sans succès un logement...
Héritier des théories de Lev Koulechov sur le montage, du mouvement d'avant-garde de la Feks (Fabrique de l'acteur excentrique) et du théâtre constructiviste (pour la stylisation dépouillée du décor), Boris Barnet signe là son premier chef-d'œuvre, un bijou du burlesque, situé dans les années de crise du logement et d'exode rural. Conçue au départ comme une œuvre de propagande pour les emprunts à lots de l'État, cette peinture douce-amère de la petite bourgeoisie moscovite, sur fond d'idylle prolétaire, enchaîne les situations comiques avec un raffinement hors du commun. Celui d'un ancien professeur de boxe capable de mettre en scène d'ébouriffantes scènes de bagarres et de gymnastique, doublé d'un cinéaste aussi délicat que ses inventions de baisers volés, parmi les plus beaux de l'histoire du cinéma.
À partir de 10 ans
Générique
Réalisateur :
Boris Barnet
Scénaristes :
Valentin Turkin, Vadim Sersenevic
Société de production :
Mezhrabpom-Film (Moscow)
Directeurs de la photographie :
Boris Frantsisson, Boris Filshin
Décorateur :
Sergei Kozlovsky
Interprètes :
Anna Sten (Natasa Korosteleva), Vladimir Fogel (le télégraphiste), Ivan Koval-Samborski (Ilya Snegiryov), Serafima Birman (Madame Irène), Vladimir Mikhailov (le grand-père), Pavel Pol (Nikolaï Matveitch, le mari d'Irène), Eva Milioutina (Marfusha), Vladimir Popov (le contrôleur de tickets)
Héritier des théories de Lev Koulechov sur le montage, du mouvement d'avant-garde de la Feks (Fabrique de l'acteur excentrique) et du théâtre constructiviste (pour la stylisation dépouillée du décor), Boris Barnet signe là son premier chef-d'œuvre, un bijou du burlesque, situé dans les années de crise du logement et d'exode rural. Conçue au départ comme une œuvre de propagande pour les emprunts à lots de l'État, cette peinture douce-amère de la petite bourgeoisie moscovite, sur fond d'idylle prolétaire, enchaîne les situations comiques avec un raffinement hors du commun. Celui d'un ancien professeur de boxe capable de mettre en scène d'ébouriffantes scènes de bagarres et de gymnastique, doublé d'un cinéaste aussi délicat que ses inventions de baisers volés, parmi les plus beaux de l'histoire du cinéma.