Séances
Séances passées
Vendredi 6 mars 2020, 20h00 -
Musée du Louvre, auditorium Michel Laclotte
Hors les murs
→ 21h15 (74 min)
Ciné-concert avec accompagnement live de NLF3, création
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min / DCP / VOSTF)
Vendredi 18 janvier 2019, 15h30 -
Salle Georges Franju
→ 16h45 (74 min)
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min / DCP / INT. FR.)
Lundi 30 juillet 2012, 19h30 -
Salle Georges Franju
→ 20h45 (74 min)
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min)
Vendredi 6 juillet 2012, 19h15 -
Salle Georges Franju
→ 20h30 (74 min)
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min)
Jeudi 20 mai 2010, 19h00 -
Salle Henri Langlois
→ 20h15 (74 min)
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min)
Dimanche 2 mai 2010, 14h30 -
Salle Henri Langlois
→ 17h00 (150 min)
- Les Hommes le dimanche (Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 / 74 min)
- Dialogue avec Raymond Bellour
Œuvre de jeunesse de futurs talents d'Hollywood, Les Hommes le dimanche n'en est pas moins un film notable du cinéma réaliste allemand. Cette chronique, basée sur un reportage de Billy Wilder sur les dimanches à Berlin, est une peinture réaliste, sensible et féroce, de la vie de cinq jeunes citadins. Fiction imbriquée au documentaire, elle s'inscrit dans le mouvement artistique du « Neue Sachlichkeit » qui se caractérise par la représentation du réel dépouillé de tout artifice. Robert Siodmak aiguise son sens de l'observation et compose une mosaïque d'instantanés du quotidien que la photographie d'Eugen Schüfftan vient sublimer. La grâce et la finesse des scènes prises sur le vif – quiétude des parcs, sieste, rues désertes, linge qui sèche aux fenêtres – soulignent tout autant la rêverie, la sensualité, l'enchantement qu'offre le temps suspendu, que la vacuité sociale et urbaine, la pauvreté, le désenchantement et le pessimisme attenant. Le film préfigure le néoréalisme et la Nouvelle Vague par son intention de se distinguer du cinéma existant, et d'aborder la réalité dans ce qu'elle a de plus banal. Le budget est dérisoire, le film est tourné en décors naturels, interprété par des acteurs non professionnels d'après un scénario improvisé. Il sort sur les écrans en 1930, en plein essor du cinéma parlant, et bien qu'il aille délibérement à l'encontre des schémas commerciaux établis, son caractère novateur lui assure un certain succès critique en Allemagne et à l'étranger.
Samantha Leroy