Générique
Réalisateur :
Andreï Kontchalovski
Scénaristes :
Valentin Ejov, Andreï Mikhalkov-Konchalovsky
Sociétés de production :
Mosfilm (Moscou), Trete Tvorcheskoe Obedinenie
Producteur :
Erik Waisberg
Distributeur d'origine :
Audiphone
Directeur de la photographie :
Levan Paatachvili
Ingénieur du son :
Valentin Bobrovsky
Compositeur de la musique originale :
Edouard Artemiev
Créateurs des décors :
Nikolaï Dvigoubski, Aleksandr Adabachian
Costumier :
Natalia Lichmanova
Monteurs :
Valentina Koulaguina, Vera Ostrinskaia pour le segment "Kronika"
Interprètes :
Nikita Mikhalkov (Alekseï Oustioujanine adulte), Vitali Solomine (Nikolaï Oustioujanine jeune homme), Sergueï Chakourov (Spiridon Solomine jeune homme), Natalia Andreitchenko (Nastia Solomine jeune fille), Lioudmila Gourtchenko (Taïa Solomine à soixante ans), Vladimir Samoïlov (Afanassi Oustioujanine), Evgueni Perov (Erofeï Solomine), Mikhaïl Kononov (Rodion Klimentov, le bagnard), Konstantin Grigoriev (le géologue Gouriev), Nikolaï Skorobogatov (Yermolaï), Pavel Kadochnikov (le grand-père éternel), Elena Koreneva (Taïa Solomine à quarante ans), Dmitri Bouziliov (Mitia), Evgueni Leonov (Alekseï Oustioujanine à quarante ans), Ivan Dmitriev (Blinov), Igor Okloupine (Filipp Solomine), Vsevolod Larionov (Fedor Nikolaïevitch), Sergueï Polejaev (Chadrine), A. Smykov (Vania), Aleksandr Pankratov (Sachka, le foreur), Guennadi Youkhtine (Prokopi), Gueorgui Chtil (Frol), Aleksandr Abadachian (le misérable), Nadejda Boutyrtseva (une fille Solomine), Velta Zygoure (une fille Solomine), Irina Kouptchenko (Anfissa Solomine), Volodia Levitan (Alekseï Oustioujanine enfant), Rouslan Mikaberidzé (Tofik Roustamov), Maxime Mounzouk (Fedyka le chasseur), Leonid Pleshakov (Vassili Solomine), Aleksandr Potapov (Nikolaï Solomine), Vladimir Simonov (Afanassi Oustioujanine), Aleksandr Yakovlev (le commissaire), Micha Babourov (Nikolaï Oustioujanine enfant), Yavaslava Khlapova (Nastia Solomine enfant), Aliocha Tournkine (Spiridon Solomine enfant), Ievdokia Alekseïeva, Valentina Ananina, Valentina Berezoutskaia, Aleksandr Yanvarev
Grand Prix au Festival de Cannes 1979. Une saga au lyrisme effréné, une fresque symphonique, avec ses thèmes et ses répétitions : la porte du village, la chaîne portée autour du cou de Klimentov, l’étoile qui brille dans le ciel et la route qu’Afanassi se fraye pour la rejoindre. Autant de motifs visuels qui donnent au film une force mythologique. Kontchalovski multiplie les symboles pour mieux exprimer l’âme russe. Ses personnages, traités comme des archétypes, quittent leurs terres et y reviennent sans cesse. Si la génération du XIXe siècle ne voit que son village, la deuxième génération est déracinée par la civilisation moderne et, pour la troisième, il ne reste plus que la nostalgie des racines perdues.