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D'après le roman Les Deux orphelines vampires de Jean Rollin.
Avec Isabelle Teboul, Alexandra Pic, Natalie Perrey.
Henriette et Louise, deux jumelles aveugles, sont adorées par les religieuses de leur orphelinat. Mais elles cachent un lourd secret : leur capacité à voir la nuit pour tuer des animaux et se nourrir de leur sang.
Jean Rollin est une des personnalités les plus singulières, les plus excentriques du cinéma français, un de ceux - le seul peut-être - à avoir réussi les noces d’un cinéma de genre, voire d’exploitation, avec une volonté d’expression toute personnelle, avec un désir d’auteur. Jean Rollin est un cinéaste érudit, écrivain et poète, à la croisée de diverses histoires, de diverses cultures, de diverses influences. Il s’est intéressé, dès son premier long métrage, à la figure du vampire, créature libre, érotique, raffinée. Le Viol du vampire sort ainsi en 1968, au moment du tourbillon politique de l’époque.
Les Deux orphelines vampires a été réalisé près de trente ans après Le Frisson des vampires. Adapté d’un roman écrit par Rollin lui-même, le film rappelle une fois de plus le goût du réalisateur pour le mélo populaire, le roman-feuilleton et l’épouvante. Un cocktail dont lui seul avait le secret. Grâce à Jean Rollin, le vampire aura été aussi une figure du cinéma français.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Jean Rollin
Assistant réalisateur :
Jean-Noël Delamarre
Scénariste :
Jean Rollin
Dialoguiste :
Jean Rollin
Société de production :
Les Films ABC (Paris)
Directeur de production :
Lionel Wallmann
Distributeur d'origine :
Les Films ABC (Paris)
Directeur de la photographie :
Norbert Marfaing-Sintes
Cadreur :
Anne Mustelier
Mixeur :
Antoine Gueben
Compositeur de la musique originale :
Philippe d'Aram
Créateur des décors :
Sylvain Montagne
Costumiers :
Sylvie Candau, Sylvain Montagne pour la Femme Chauve-Souris
Monteur :
Natalie Perrey
Script :
Natalie Perrey
Créateur du générique :
Jean-Noël Delamarre
Photographe de plateau :
Véronique Djaouti
Interprètes :
Alexandra Pic (Louise), Isabelle Teboul (Henriette), Natalie Perrey (Soeur Marthe), Anne Duguël (la mère supérieure), Bernard Charnacé (le docteur Dennary), Nada Le Hoangan (Virginie), Nathalie Karsenty (La Louve), Anissa Berkani-Rohmer (Nicole), Véronique Djaouti (la femme Chauve-souris), Brigitte Lahaie (la femme au fouet), Tina Aumont (La Goule), Martin Snaric (le peintre à New York), Raymond Audemard (l'épicier), Sandrine Thoquet (Sandrine), Mélanie Karalli (Geneviève), Sylvie Candau (une religieuse), Michel Franck (le bigot au fusil), Paulette Jeauffre (la femme du bigot), Frédérique Haymann-Gony (la jeune fille), Camille Delamarre (le jeune homme), Myriam Zaza (une pensionnaire), Lucie Jamot (une pensionnaire), Marie-Laurence (une bigote), Catherine Day (une bigote), Karoline Wolflahn (une bigote)
Jean Rollin est une des personnalités les plus singulières, les plus excentriques du cinéma français, un de ceux - le seul peut-être - à avoir réussi les noces d’un cinéma de genre, voire d’exploitation, avec une volonté d’expression toute personnelle, avec un désir d’auteur. Jean Rollin est un cinéaste érudit, écrivain et poète, à la croisée de diverses histoires, de diverses cultures, de diverses influences. Il s’est intéressé, dès son premier long métrage, à la figure du vampire, créature libre, érotique, raffinée. Le Viol du vampire sort ainsi en 1968, au moment du tourbillon politique de l’époque.
Les Deux orphelines vampires a été réalisé près de trente ans après Le Frisson des vampires. Adapté d’un roman écrit par Rollin lui-même, le film rappelle une fois de plus le goût du réalisateur pour le mélo populaire, le roman-feuilleton et l’épouvante. Un cocktail dont lui seul avait le secret. Grâce à Jean Rollin, le vampire aura été aussi une figure du cinéma français.
Jean-François Rauger