Générique
Réalisateur :
Billy Wilder
Assistants réalisateurs :
Charles C. Coleman, William Sheehan
Auteur de l'oeuvre originale :
James M. Cain d'après le roman "Double Indemnity"
Adaptateurs :
Billy Wilder, Raymond Chandler
Dialoguiste :
Jack Gage
Société de production :
Paramount Pictures
Producteur :
Joseph Sistrom
Producteur exécutif :
Buddy G. DeSylva
Directeur de production :
Hugh Brown
Cadreurs :
Otto Pierce, Harlow Stengel
Ingénieurs du son :
Stanley Cooley, Walter Oberst
Compositeur de la musique originale :
Miklós Rózsa
Compositeur de la musique préexistante :
César Franck
Directeurs artistiques :
Hans Dreier, Hal Pereira
Décorateur :
Bertram Granger
Costumier :
Edith Head
Maquilleur :
Wally Westmore
Coiffeur :
Hollis Barnes
Monteur :
Doane Harrison
Directeur de casting :
Harvey Clermont
Photographes de plateau :
Farciot Edouart, Ed Henderson
Interprètes :
Barbara Stanwyck (Phyllis Dietrichson), Fred MacMurray (Walter Neff), Edward G. Robinson (Barton Keyes), Porter Hall (Mister Jackson), Jean Heather (Lola Dietrichson), Tom Powers (Mister Dietrichson), Byron Barr (Nino Zachette), Richard Gaines (Mister Norton), Fortunio Bonanova (Sam Gorlopis), John Philliber (Joe Pete), Bess Flowers (la secrétaire de Norton), Kernan Cripps (le chauffeur), Harold Garrison (un policier), Oscar Smith (un porteur), Frank Billy Mitchell (un porteur), Floyd Shackelford (un porteur), James Adamson (un porteur), Betty Farrington (Mattie, une serveuse), Dick Rush (un contrôleur du wagon-lit), Edmund Cobb (le conducteur de train), Sam McDaniel (le pompiste), Judith Gibson (une opératrice de téléphone), Miriam Franklin (une secrétaire), George Magrill, Constance Purdy, Clarence Muse
« I did it for the money. I did it for a woman. I didn't get the money. I didn't get the woman ». En deux lignes de dialogue, Raymond Chandler et Billy Wilder ont défini le Film Noir. Rétifs à travailler ensemble, les deux hommes cosignent pourtant en 1944, d'après un polar de James M. Cain, le scénario d'un film qui constitue encore aujourd'hui l'une des références du genre. L'audace d'utiliser la star Barbara Stanwyck à contre-emploi, dans un rôle de meurtrière délicieusement vulgaire, qui entre en scène à demi-vêtue en haut d'un escalier, fascinante avec son bracelet de cheville... L'idée de faire se confesser Fred McMurray en voix off... Le jeu impeccable d'Edward G. Robinson dont les tirades, et tout particulièrement celle où il énumère toutes les formes possibles de suicide, sont des morceaux de roi. Des dialogues à double sens, de la poésie et de la classe. Une photographie brillante et ingénieuse. Wilder mène son affaire avec virtuosité, laissant le spécialiste Hitchcock béat d'admiration : « Depuis Double Indemnity, les deux mots les plus importants à Hollywood sont Billy Wilder ». Tout est dit.