Générique
Réalisateur :
Don Siegel
Collaborateur à la réalisation :
Scott Hale
Assistants réalisateurs :
Carter DeHaven Jr., Pat Corleto
Scénaristes :
Knut Swenson, Richard Collins
Auteur de l'oeuvre originale :
Ben Markson d'après une histoire, Knut Swenson d'après une histoire
Société de production :
Thunderbird Productions
Producteur :
Kendrick Sweet
Producteur associé :
Don Siegel
Distributeur d'origine :
Columbia Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Burnett Guffey
Cadreur :
Andrew J. McIntyre
Ingénieurs du son :
John Livadary, George Cooper
Compositeur de la musique originale :
Daniele Amfitheatrof
Directeur artistique :
Robert Peterson
Décorateur :
Frank A. Tuttle
Costumiers :
Izzy Berne pour les hommes, Edna Taylor pour les femmes
Maquilleurs :
Ben Lane, Dave Grayson
Coiffeurs :
Helen Hunt, A. Gogette
Monteur :
Jerome Thoms
Script :
Charlsie Bryant
Cascadeur :
Guy Way
Photographe de plateau :
Floyd McCarty
Interprètes :
Cornel Wilde (Les Martin), Victoria Shaw (Janice Kendon), Mickey Shaughnessy (Scotty O'Brien), Edgar Buchanan (le shérif Edwards), Rian Garrick (Bob Kendon), Jack Elam (Bill Ward), Alexander Lockwood (Jim Kendon), Dabbs Greer (l'employé de la station service), Tom Fadden (Eli Jones), Wendell Holmes (Sam Houghton), George Cisar (le vendeur), Buzz Westcott (le pilote), Ted Jacques (Suds Reese), Paul Bailey (Don), John Ayres (le médecin légiste), Hope Summers (la dame du motel), George Ross (le shérif adjoint), John Roy (Whitmore), William Shaw (l'adjoint du shérif préposé à la radio)
Un décor grandiose – les gorges du Grand Canyon –, les routes escarpées qui serpentent dans la roche rouge. Des vues aériennes vertigineuses. Cornel Wilde, en sympathique adjoint du shérif, qui tourna certains plans périlleux en dépit de gros problèmes de vue. Jack Elam et sa gueule patibulaire. La chaleur et la poussière de l'Arizona, des mines d'or désaffectées, une ville fantôme et un parfum de nostalgie. De l'aveu même de Don Siegel, le scénario n'est pas exceptionnel, mais la scène finale, haletante, vaut à elle seule le coup d'œil : « il y avait cette séquence au-dessus du Grand Canyon, dans la nacelle, la plus terrifiante, la plus horrible séquence à laquelle j'aie jamais assisté de ma vie. J'ai été plus nerveux sur ce film que sur aucun autre. (...). Chaque plan sentait la mort, littéralement, la mort, et nous n'avons tué personne ! »