Générique
Réalisateur :
John Schlesinger
Assistants réalisateurs :
Howard W. Koch Jr., Everett Creach, William St. John
Scénariste :
William Goldman
Auteur de l'oeuvre originale :
William Goldman d'après le roman "Marathon Man"
Société de production :
Paramount Pictures
Producteurs :
Robert Evans, Sidney Beckerman
Directeur de production :
Stephen F. Kesten
Distributeur d'origine :
CIC - Cinema International Corporation
Directeur de la photographie :
Conrad Hall
Cadreur :
Nick McLean
Ingénieur du son :
David M. Ronne
Compositeur de la musique originale :
Michael Small
Compositeurs de la musique préexistante :
Jules Massenet, Franz Schubert
Directeur artistique :
Jack De Shields
Décorateurs :
Richard McDonald, George Gaines
Costumiers :
Robert De Mora, Bernie Pollack, Robert M. Moore, Roland Meledandri pour Roy Scheider
Maquilleur :
Ben Nye
Coiffeur :
Barbara Lorenz
Monteur :
Jim Clark
Directeurs de casting :
Mike Fenton, Jane Feinberg, Juliet Taylor
Coordinateurs des effets spéciaux :
Richard E. Johnson, Charles Spurgeon
Cascadeur :
Everett Creach
Photographes de plateau :
Peter Sorel, Holly Bower
Interprètes :
Dustin Hoffman (Thomas Levy, dit Babe), Laurence Olivier (Christian Szell), Roy Scheider (Henry David Levy, dit Doc), William Devane (Peter Janeway), Marthe Keller (Elsa Opel), Fritz Weaver (le professeur Biesenthal), Richard Bright (Karl), Marc Lawrence (Erhard), Allen Joseph (le père de Babe et Doc), Tito Goya (Melendez), Ben Dova (Klaus Szell), Lou Gilbert (Rosenbaum), Jacques Marin (Leclerc), James Wing Woo (Chen), Nicole Deslauriers (Nicole), Lotta Andor-Palfi (la femme qui reconnaît Szell dans la rue), Lionel Pina (un garçon de la bande), Church (un garçon de la bande), Tricoche (un garçon de la bande), Jaime Tirelli (un garçon de la bande), Wilfredo Hernández (un garçon de la bande), Harry Goz (un joaillier), Michael Vale (un joaillier), Fred Stuthman (un joaillier), Lee Steele (un joaillier), William Martel (le gardien de la salle des coffres), Glenn Robards (un policier en civil), Ric Carrott (un policier en civil), Alma Beltran (la blanchisseuse), Daniel Nunez (un garde en Uruguay), Tony Pena (un garde en Uruguay), Chuy Franco (un garde en Uruguay), Billy Kearns (le touriste américain au marché aux puces), Sally Wilson (la touriste américaine au marché aux puces), Tom Ellis (le speaker), Bryant Fraser (le jeune photographe), George Dega (le garçon d'étage), Gene Bori (le médecin français), Annette Claudier (l'infirmière), Roger Etienne (le maître d'hôtel), Ray Serra (le camionneur), John Garson (un passant), Charlott Thyssen (une passante), Estelle Omens (une passante), Madge Kennedy (la cliente de la banque), Jeff Palladini (Babe enfant), Scott Price (Doc enfant)
Le roman de William Goldman, Marathon Man, sort en 1975. Il en signe lui-même l'adaptation à peine un an plus tard, sur une commande de Robert Evans pour la Paramount. Celui-ci engage pour le réaliser le cinéaste britannique John Schlesinger, qui a déjà dirigé Dustin Hoffman en 1969 dans Macadam Cowboy. Thriller paranoïaque typique des années 1970, Marathon Man se distingue par son style nerveux et réaliste, son ambiance chaotique traduisant la violence et la déliquescence morale de l'époque, et ses ramifications géopolitiques où planent les traumatismes de l'histoire américaine et européenne du XXe siècle, en particulier les fantômes du nazisme. Le docteur Szell, interprété par Laurence Olivier, est inspiré du docteur Mengele, médecin en chef SS du camp d'extermination d'Auschwitz, parti se cacher en Amérique du Sud après la guerre. Si la photographie du film est confiée à Conrad L. Hall, Marathon Man marque aussi l'une des toutes premières utilisations du Steadicam dans un long métrage de cinéma par son créateur Garrett Brown. L'utilisation du procédé est particulièrement marquante dans les séquences où Dustin Hoffman court autour du Reservoir de Central Park (notamment la scène d'ouverture, qui condense tous les enjeux du film). Et dans celle où Szell déambule dans un Manhattan noir de monde, reconnu par une vieille femme juive qui l'apostrophe et tente de le faire arrêter. Le Steadicam participe ici à la création d'une atmosphère éthérée, fantomatique au sein du New York rugueux et du Paris pollué des années 1970.
Caroline Maleville