Générique
Réalisateur :
Joseph Losey
Assistant réalisateur :
Roy Stevens
Scénariste :
Harold Pinter
Auteur de l'oeuvre originale :
Robin Maugham d'après le roman "The Servant"
Société de production :
Springbok Films
Producteurs :
Joseph Losey, Norman Priggen
Directeur de production :
Teresa Bolland
Distributeur d'origine :
C.F.D.C. - Compagnie Française de Distribution Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographie :
Douglas Slocombe
Cadreur :
Chic Waterson
Ingénieur du son :
John Cox
Compositeur de la musique originale :
John Dankworth
Interprète des chansons originales :
Cleo Laine "All gone"
Directeur artistique :
Ted Clements
Décorateur :
Richard MacDonald
Costumier :
Beatrice Dawson
Maquilleur :
Bob Lawrence
Coiffeur :
Joyce James
Monteur :
Reginald Mills
Script :
Pamela Davies
Régisseur :
Frank Howard
Interprètes :
Dirk Bogarde (Hugo Barrett), James Fox (Tony), Vera Miles (Vera), Wendy Craig (Susan), Catherine Lacey (Lady Mounset), Richard Vernon (Lord Mounset), Ann Firbank (la femme au restaurant), Doris Knox (la femme âgée), Jill Melford (la jeune femme), Patrick Magee (l'évêque), Alun Owen (le vicaire), Derek Tansley (le maître d'hôtel), Brian Phelan (l'homme dans le pub), Hazel Terry (la femme au chapeau), Philippa Hare (la fille dans la chambre), Dorothy Bromiley (la fille dans la cabine téléphonique), Alison Seebohm (la fille dans le pub), Christopher Williams (le caissier), Gerry Duggan (un serveur), John Dankworth (le leader du groupe), Harold Pinter (un homme au restaurant), Colette Martin (une copine de la fille dans la cabine téléphonique), Joanna Wake (une copine de la fille dans la cabine téléphonique), Harriet Devine (une copine de la fille dans la cabine téléphonique), Bruce Wells (un peintre), Davy Graham (le guitariste)
Grâce à The Servant, le premier scénario écrit pour le grand écran par Harold Pinter, Joseph Losey atteint l'apogée d'un cinéma construit autour du rapport dominant/dominé et du questionnement des classes sociales. Sur la dialectique du maître et de l'esclave, le cinéaste imagine une intrigue virtuose où la précision de sa mise en scène et de ses cadrages vient compléter une exigeante direction d'acteurs. Dans cette observation de la destruction morale d'autrui, The Servant interroge la perversité des relations humaines, ainsi que le mélange d'attraction et de répulsion qui peut exister entre un bourreau et sa victime. Avec un humour noir, souvent corrosif, Losey évoque le retournement de l'esprit, mais aussi les desseins les plus sombres de l'homme, hanté par son désir de possession et de toute-puissance.