Générique
Réalisateur :
Joseph Losey
Assistant réalisateur :
Howard Pine
Scénariste :
Geoffrey Homes
Auteur de l'oeuvre originale :
Geoffrey Homes d'après le roman "The Voice of Stephen Wilder"
Société de production :
Pine-Thomas Productions
Producteurs :
William H. Pine, Willliam C. Thomas
Directeur de la photographie :
Roy Hunt
Ingénieur du son :
John Carter
Compositeur de la musique originale :
Mahlon Merrick
Directeur artistique :
Lewis Creber
Décorateur :
Alfred Kegerris
Monteur :
Howard A. Smith
Interprètes :
Macdonald Carey (Larry Wilder), Gail Russell (Sunny Garcia), John Sands (Joe Ferguson), Lee Patrick (Jan Dawson), John Hoyt (Ed Ferguson), Lalo Rios (Paul Rodriguez), Maurice Jara (Lopo Chavez), Walter Reed (Jim Wilson), Guy Anderson (Jonas Creel), Argentina Brunetti (Madame Rodriguez), William Edmunds (Monsieur Jensen), Gloria Winters (Mildred Jensen), John Davis (Harry Pawling), Martha Hyer (Caroline Tyler), Frank Fenton (Monsieur Prentiss), Paul Harvey (Blake, le chef de la police), Ian MacDonald (Al Peters), Julia Faye (Monsieur Jensen), Pedro deCordoba (Monsieur Garcia), Frank Ferguson (Carl Green), Felipe Turich (Rodriguez), Noël Reyburn (Fred Jackson), Russ Conway (Elredge), Tab Hunter (Frank O'Brien), Robert B. Williams (Boswell), James Bush (Andersen), Howard Negley (Pete Cassell), Gordon Nelson (Cadwallader), Ray Hyke (le motard)
Un an après Le Garçon aux cheveux verts, Joseph Losey poursuit son étude de l'intolérance et de l'injustice sociale dans Haines, une chasse à l'homme entre un adolescent mexicain et les habitants de sa ville, Santa Maria. Accusé de plusieurs délits, il se heurte à leur soudaine hostilité et doit s'affranchir de cet acharnement collectif. Moins tendre, plus désabusé que son premier long métrage, Haines raconte l'impact de ce lynchage gratuit, mais aussi les conséquences de la rumeur. Grâce à de nombreuses visions d'une foule déchaînée, le cinéaste observe les bas instincts de l'humain, ceux qui laissent renaître la peur de la différence et les réactions extrêmes qu'elle suscite. Dans cette critique du fanatisme où colère de masse rime avec lutte des classes, il filme l'exploitation d'ouvriers étrangers, désormais soumis à des haines plurielles dont la violence peine à être éradiquée.