Générique
Réalisateur :
Vincente Minnelli, George Sidney, Roy Del Ruth, Robert Lewis, Lemuel Ayers
Assistants réalisateurs :
Jack Greenwood, Arvid Griffen, Lou Bunin, Al Shenberg
Scénaristes :
Peter Barry épisode "Number please", David Freedman épisode "A sweepstakes ticket", Harry Tugend épisode "When television comes", Robert Alton épisodes "This heart of mine", "Limehouse blues" et "The Babbitt and the bromide, Al Lewis épisode "Ziegfeld days", Irving Brecher épisode "The Babbitt and the bromide"
Société de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Producteur :
Arthur Freed
Distributeur d'origine :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Directeurs de la photographie :
George J. Folsey, Charles Rosher
Compositeur de la musique préexistante :
Giuseppe Verdi
Auteurs des chansons originales :
Earl K. Brent, Roger Edens, Arthur Freed, Harry Warren, Ralph Blane, Hugh Martin, Philip Braham, Douglas Furber, Kay Thompson, George Gershwin, Ira Gershwin
Chorégraphes :
Robert Alton, Eugene Loring, Charles Walters
Directeurs artistiques :
Cedric Gibbons, Merrill Pye, Jack Martin Smith, Harry McAfee, Edward C. Carfagno, William Ferrari
Décorateur :
Edwin B. Willis
Costumiers :
Irene, Helen Rose, Irene Sharaff
Maquilleur :
Jack Dawn
Coiffeur :
Sydney Guilaroff
Monteur :
Albert Akst
Régisseur :
Gilbert Kurland
Interprètes :
William Powell (Florenz Ziegfeld), Fred Astaire (dans son propre rôle, l'imposteur et Tai Long), Lucille Ball (la femme au fouet), Cyd Charisse (la ballerine et une danseuse), Audrey Totter (une Ziegfeld girl), Virginia O'Brien (la chanteuse sur le cheval Silver), James Melton (Alfredo), Marion Bell (Violetta), Keenan Wynn (le demandeur), Grady Sutton (le Texan), Kay Williams (la femme), Robert Lewis (la voix de Oogoo et le gentleman chinois), Esther Williams (dans son propre rôle), Victor Moore (l'inculpé), Edward Arnold (l'avocat), Ray Teal (l'agent de police), Joseph Crehan (le juge), William B. Davidson (le président de la cour d'appel), Harry Hayden (le gardien), Eddie Dunn (un agent), Garry Owen (un agent), Fanny Brice (Norma), Hume Cronyn (Monty), William Frawley (Mister Martin), Arthur Walsh (le télégraphiste), Lucille Bremer (la princesse et Moy Ling), Rudolf Stefenelli (le duc), Naomi Childers (la duchesse), Helen Boyce (la comtesse), Robert Wayne (le dyspeptique), Charles Coleman (le major), Fedor Chaliapin (le lieutenant), Sam Flint (l'homme à qui on refuse l'entrée), Lena Horne (dans son propre rôle), Red Skelton (l'annonceur), Ellen Ray (la femme aux parasols), Jean Ashton (la femme aux bannières), Rod Alexander (l'homme aux bannières), Mary Jo Ellis (la femme aux oiseaux), James Barron (l'homme aux oiseaux), Charles Lunard (un homme masqué), Robert Ames (un homme masqué), Jack Regas (un homme masqué), Sidney Gordon (un homme masqué), Harriet Lee (la chanteuse), Eugene Loring (le marchand de quatre saisons), Judy Garland (la vedette), Rex Evans (Fribbins), Gene Kelly (dans son propre rôle), Kathryn Grayson (dans son propre rôle), Rita Dunn (une danseuse), Laura Lane (une danseuse), Charlotte Hunter (une danseuse), Ruth Merman (une danseuse), Melba Snowden (une danseuse), Pat Jackson (une danseuse), Bonnie Barlowe (une danseuse), Jeanne Francis (une danseuse), Janet Nevis (une danseuse), Dianne Meredith (une danseuse), Joyce Murray (une danseuse), Jean French (une danseuse), Irene Austin (une danseuse), Jane Ray (une danseuse), Joy Arden (une danseuse), Ivon Starr (un danseur), Bert May (un danseur), Milton Chisholm (un danseur), Norman Borine (un danseur), Walter Stane (un danseur), Jack Cavan (un danseur), Ray Nyles (un danseur), Wanda Stevenson (une danseuse), Virginia Hunter (une danseuse), Judi Blacque (une danseuse), Kathleen Cartmill (une danseuse), Doreen Hayward (une danseuse), Beth Renner (une danseuse), Marilyn Christine (une danseuse), Dorothy Raye (une danseuse), Laura Corbay (une danseuse), Natalie Draper (une danseuse), Katharine Booth (une danseuse), Eve Whitney (une danseuse), Dorothy Van Nuys (une danseuse), Elaine Shepard (une danseuse), Lucille Casey (une danseuse), Hazel Brooks (une danseuse), Lorraine Miller (une danseuse), Bill Hawley (un danseur), Robert Trout (un danseur), Margaret Kays (une danseuse), Helen O'Hara (une danseuse), Aileen Haley (une danseuse), Mary Jane French (une danseuse), Meredyth Durrell (une danseuse), Laura Knight (une danseuse), Ricky Riccardi (un danseur), Alex Romero (un danseur), Jack Purcell (un danseur), Herb Lurie (un danseur), Dale Leffler (un danseur), Billy O'Shay (un danseur), Ed Brown (un danseur), David Gray (un danseur), Don Hulbert (un danseur), Shawn Ferguson (un danseur), Melvin Martin (un danseur), Noreen Roth (une danseuse), Frances Donlan (une danseuse), Aina Constant (une danseuse)
Dans les années d’après-guerre, Florenz Ziegfeld (1867-1932) et ses spectacles d’antan sur Broadway ont plus que jamais le vent en poupe à Hollywood : Show Boat par exemple, superproduction MGM qui reprend en 1951 ce musical des années 1920 faisant revivre les années 1890… L’esprit du grand entrepreneur flotte aussi sur Easter Parade (1948), chassé-croisé amoureux au temps béni d’avant la Grande Guerre. Le roi du divertissement, devenu personnage, apparaît ces mêmes années dans The Story of Will Rogers, The Eddie Cantor Story… Et bien sûr au début de Ziegfeld Follies sous les traits de l’acteur William Powell. Aux toutes premières images, une caméra survole trois noms inscrits dans un ciel d’éternité : Shakespeare, Barnum, Ziegfeld. Voilà qui est clair. Fidèle au modèle canonique des « Follies » – ces shows qui ont occupé la scène new-yorkaise chaque année de 1907 à 1931 –, le film enchaîne sans la moindre continuité narrative et temporelle, bien au contraire, ici un sketch (les parties les plus pénibles), là une danse (Minnelli aux commandes et ça se voit), ailleurs du chant (pénible aussi). Partout ou presque règne une esthétique de tableaux vivants faisant assaut de décors et costumes, de filles tout en plumes et voilages, de visions en Technicolor, de chorégraphies étonnantes ou absurdes, c’est selon. Partout ou presque un néoclassicisme d’opérette. Partout, une gaieté forcenée et une opulence euphorique, celles d’un pays riche qui a gagné la guerre, le sait et entend pousser son avantage.
Sept réalisateurs, des scénaristes par dizaines, tout un défilé de stars et Fred Astaire en tête, tout cela pour regretter des shows comme on n’en fait plus et, en même temps, afficher ici et maintenant la puissance du système des Studios, capable à lui seul ou lui seul capable de faire revenir le temps d’un temps supposé sans histoire.
Bernard Benoliel