Générique
Réalisateur :
Krzysztof Kieślowski
Assistants réalisateurs :
Teresa Violetta Buhl, Dariusz Jablonski, Dariusz Przychoda, Pawel Rzepkowski
Scénaristes :
Krzysztof Piesiewicz, Krzysztof Kieslowski
Sociétés de production :
TVP - Telewizja Polska (Warszawa), Zespól Filmowy " Tor " (Warszawa)
Coproduction :
SFB - Sender Freies Berlin
Producteur :
Ryszard Chutkowski
Directeurs de production :
Pawel Mantorski, Wlodzimierz Bendych
Distributeur d'origine :
Forum Distribution
Directeur de la photographie :
Andrzej Jaroszewicz
Cadreur :
Andrzej Jaroszewicz
Ingénieurs du son :
Wieslawa Dembinska, Malgorzata Krupa
Compositeur de la musique originale :
Zbigniew Preisner
Créateur des décors :
Halina Dobrowolska
Décorateur :
Magdalena Dipont
Costumiers :
Malgorzata Obloza, Hanna Cwiklo, Maria Mikulska, Helena Tarnacka
Maquilleur :
Dorota Sewerynska
Monteur :
Ewa Smal
Script :
Miroslawa Serafin
Créateur du générique :
Miroslaw Mentcel
Cascadeurs :
Robert Brzezinski, Krzysztof Rojek
Photographe de plateau :
Andrzej Burchard
Interprètes :
Maria Koscialkowska (Zofia), Teresa Marczewska (Elzbieta Loranz), Artur Barcis (un étudiant à la conférence de Zofia), Wojciech Asinski (un étudiant à la conférence de Zofia), Ewa Skibinska (une étudiante à la conférence de Zofia), Anna Zagórska (une étudiante à la conférence de Zofia), Tadeusz Lomnicki (le tailleur), Marian Opania (la doyenne), Bronislaw Pawlik (le voisin philatéliste de Zofia), Marek Kepinski (un habitant de l'immeuble de la rue Noakowskiego), Janusz Mond (un habitant de l'immeuble de la rue Noakowskiego), Hanna Szczerkowska (une habitante de l'immeuble de la rue Noakowskiego), Krzysztof Rojek (l'homme-caoutchouc dans le parc), Wojciech Starostecki (un étudiant), Wojciech Sanejko (un étudiant), Marek Kasprzyk (un étudiant), Jacek Strzemzalski (le gardien de l'immeuble de la rue Noakowskiego), Jerzy Schejbal (le prêtre)
Chez Krzysztof Kieślowski, rien n'est tout à fait anodin, ni complètement banal si l'on en croit la puissance d'une œuvre passionnante sur les désordres de l'humain. Tandis que la rencontre de ces deux femmes – une écrivaine et sa traductrice – pourrait avoir l'air d'une simple coïncidence, elle représente, au contraire, une pièce maîtresse posée sur un échiquier à la redoutable intelligence. Derrière l'insignifiant, le cinéaste extirpe un film poignant sur les regrets et les remords, où l'intime côtoie la Grande Histoire. À la recherche d'une vérité perdue, il laisse les apparences s'évanouir pour révéler des desseins plus troubles. En racontant la vie de ceux qui restent, Tu ne mentiras pas évoque le destin d'un pays et celui d'habitants meurtris au point de ne plus pouvoir vivre leur présent sereinement. En filigrane, la cruauté des choix et l'obligation de composer avec eux parlent de ces erreurs latentes, enfin comprises lorsqu'elles deviennent observables depuis un futur lointain.