Générique
Réalisateur :
Joseph L. Mankiewicz
Assistants réalisateurs :
Piero Mussetta, Colin Brewer, Giorgio Gentilli
Scénariste :
Joseph L. Mankiewicz
Auteur de l'oeuvre originale :
Graham Greene d'après le roman "Un Américain bien tranquille"
Société de production :
Figaro Incorporated
Producteur :
Joseph L. Mankiewicz
Producteurs associés :
Michal Waszynski, Vinh Noan
Directeur de production :
Forrest E. Johnston
Distributeur d'origine :
Les Artistes Associés
Directeur de la photographie :
Robert Krasker
Cadreur :
John Harris
Ingénieur du son :
Basil Fenton-Smith
Compositeur de la musique originale :
Mario Nascimbene
Directeur artistique :
Rino Mondellini
Décorateur :
Dario Simoni
Costumier :
Gloria Mussetta
Maquilleur :
George Frost
Monteur :
William Hornbeck
Script :
Elaine Schreyeck
Coordinateur des effets spéciaux :
Rocky Cline
Interprètes :
Audie Murphy (Pyla, l'Américain), Michael Redgrave (Thomas Fowler), Claude Dauphin (l'inspecteurr Vigot), Giorgia Moll (Phuong), Kerima (Miss Hei), Bruce Cabot (Bill Granger), Fred Sadoff (Dominguez), Richard Loo (Monsieur Heng), Yoko Tani (l'hôtesse du "Rendez-vous"), Peter Trent (Eliot Wilkins), Clinton Anderson (Joe Morton), Sonia Moser (Yvette), Phung Thi Nghiep (Isabelle), Georges Bréhat (le colonel français), Le Van Le (le député de Cao-Dai), Vo Doan Chau (le commandant de Cao-Dai), C. Long Cuong (un garçon du poste de guet), An Tu (un garçon du poste de guet), Quynh Le (l'homme masqué), Long Nguyen (le garçon au masque)
Le scénario de Mankiewicz, encore plus complexe que le roman déjà très dense de Greene, sème délibérément le trouble, entre les forces en présence ou les passages réguliers de l’anglais au français. Qui est l’ennemi, qui sont les traîtres ? Peu importe, ce qui compte, c’est la façon dont Mankiewicz relie habilement politique et sentiments. Comment, derrière la réflexion sur la loyauté, l’honneur et la manipulation, il raconte avec mélancolie le drame d’une rivalité amoureuse, entre cynisme et candeur. Beaucoup virent dans ce film un Mankiewicz mineur. Pas Godard, qui, conquis par Giorgia Moll qu’il engagea plus tard sur Le Mépris, le classa meilleur film de l’année.