Générique
Réalisateur :
Joseph L. Mankiewicz
Assistant réalisateur :
F.E. " Johnny " Johnston
Scénariste :
Philip Dunne
Auteur de l'oeuvre originale :
John P. Marquand d'après le roman et la pièce "The Late George Apley", George S. Kaufman d'après la pièce "The Late George Apley"
Société de production :
20th Century Fox Corporation
Producteur :
Fred Kohlmar
Directeur de production :
R.A. Klune
Distributeur d'origine :
CIPA (Paris)
Directeur de la photographie :
Joseph LaShelle
Ingénieurs du son :
Bernard Freericks, Roger Heman
Compositeur de la musique originale :
Cyril J. Mockridge
Directeurs artistiques :
James Basevi, J. Russell Spencer
Décorateurs :
Edwin B. Willis, Thomas Little, Paul S. Fox
Costumier :
René Hubert
Maquilleur :
Ben Nye
Monteur :
James B. Clark
Coordinateur des effets spéciaux :
Fred Sersen
Conseiller technique :
Frederick E. Crockett
Interprètes :
Ronald Colman (George Apley), Peggy Cummins (Eleanor Apley), Vanessa Brown (Agnes Willing), Richard Haydn (Horatio Willing), Charles Russell (Howard Boulder), Richard Ney (John Apley), Edna Best (Catherine Apley), Percy Waram (Roger Newcombe), Mildred Natwick (Amelia Newcombe), Nydia Westman (James Willing), Francis Pierlot (Wilson), Kathleen Howard (Margaret), Paul Harvey (Julian Dole), Helen Freeman (Lydia), Therese Lyon (la vendeuse de marrons), William Moran (Henry Apley), Clifford Brooke (Charles), Diana Douglas (Sarah), Clancy Cooper (le policier irlandais), Helen Dickson (la gouvernante), David Bond (le chapelier), Ottola Nesmith (la vendeuse principale), Pat Moriarty (un policier), Stuart Holmes (le vieil homme près de la patinoire), Mae Marsh (l'habilleuse d'Agnes), Cordelia Campbell (la jeune patineuse), Tom Leffingwell (le domestique), Vesey O'Davoren (le pasteur), Robert Riordan (un gentleman), John Ardell (un gentleman), Wally Dean (un gentleman), Wedgwood Nowell (un gentleman), Wyndham Standing (un gentleman), Stuart Hall (un gentleman), Art Thompson (un gentleman), Bert Hicks, William Sheehan, Robert Shaw
« Boston n’est pas une ville. C’est un état d’esprit », martèle George Apley. Pour son deuxième film, resté inédit en France jusqu’à la fin des années 70, Mankiewicz opte pour une comédie douce-amère. Jeux de dupes, snobisme des notables dont l’échelle de valeurs a pour degrés l’artificialité et la bienséance : Mankiewicz cherche ce qui palpite sous la surface, promène sa caméra alerte dans une demeure aussi étriquée que l’esprit de ses propriétaires, montre un souci raffiné du détail, un tableau de guingois, un clin d’œil, une cigarette… Dans une variation pétillante sur ce qui constituera l’un des thèmes centraux de son œuvre, il inspecte avec un humour corrosif les premières fissures d’un monde voué à s’écrouler.