Générique
Réalisateur :
Joseph L. Mankiewicz
Assistants réalisateurs :
Gus Agosti, Frank Cerino
Scénariste :
Joseph L. Mankiewicz
Auteur de l'oeuvre originale :
Frederick Knott d'après la pièce "Mr Fox of Venice", Thomas Sterling d'après le roman "The Evil of the Day", Ben Jonson d'après la pièce "Volpone"
Sociétés de production :
Famous Artists Productions, United Artists
Producteurs :
Charles K. Feldman, Joseph L. Mankiewicz
Directeur de production :
Attilio D'Onofrio
Distributeur d'origine :
Les Artistes Associés
Directeurs de la photographie :
Gianni Di Venanzo, Pasqualino De Santis
Ingénieur du son :
David Hildyard
Compositeur de la musique originale :
John Addison
Chorégraphe :
Lee Theodore
Directeur artistique :
Boris Juraga
Décorateurs :
Paul S. Fox, Kenneth Muggleston
Costumier :
Rolf Gerard
Maquilleur :
Amato Garbini
Monteur :
David Bretherton
Script :
Yvonne Axeworthy
Régisseur :
Angelo Binarelli
Interprètes :
Rex Harrison (Cecil Fox), Cliff Robertson (William McFly), Susan Hayward (Madame Sheridan), Capucine (la princesse Dominique), Edie Adams (Merle McGill), Maggie Smith (Sarah Watkins), Adolfo Celi (l'inspecteur Rizzi), Herschel Bernardi (Oscar Ludwig), Cy Grant (l'agent des impôts), Luigi Scavran (Massimo), Mimmo Poli (le cuisinier), Antonio Corevi (le tailleur), Carlos Valles (l'assistant du tailleur), Hugh Manning (Volpone), David Dodimead (Mosca)
Sur un scénario qui glisse de la farce cynique au drame policier, Mankiewicz nous emmène à Venise. Il sort à peine du tournage épique de Cleopâtre, et, fidèle à son sens de l’ironie, prête à son héros une fortune établie grâce… au cinéma. Ajoutons un domestique, ancien acteur qui tire les ficelles en marionnettiste averti ; la rivalité entre trois femmes qui rappelle Chaînes Conjugales ; une réflexion sur le temps qui passe, ponctuée par une succession de plans d’horloges comme autant de glas impitoyables ; des dialogues bourrés d’humour et des personnages délicatement ciselés. Ce Guépier, tout en préfigurant par fulgurances Le Limier, est un condensé de son œuvre, peut-être son film le plus personnel, qui se clôt sur une question amère : « et si pour une fois le foutu script se terminait comme nous l’avons écrit ?! »