Générique
Réalisateur :
Joseph L. Mankiewicz
Assistants réalisateurs :
Howard W. Koch, Al Westen, Alfred Raboch
Scénariste :
Joseph L. Mankiewicz
Auteur de l'oeuvre originale :
William Shakespeare d'après la pièce "The Tragedy of Julius Caesar"
Adaptateur :
Joseph L. Mankiewicz
Société de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Producteur :
John Houseman
Producteur associé :
Jud Kinberg
Distributeur d'origine :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer France
Directeur de la photographie :
Joseph Ruttenberg
Cadreur :
Herbert Fischer
Ingénieur du son :
Douglas Shearer
Mixeur :
Robert Shirley
Compositeur de la musique originale :
Miklós Rózsa
Auteur des chansons préexistantes :
John Dowland "Now, O Now, I Needs Must Part"
Compositeur des chansons préexistantes :
John Dowland "Now, O Now, I Needs Must Part"
Directeurs artistiques :
Cedric Gibbons, Edward Carfagno
Décorateurs :
Edwin B. Willis, Hugh Hunt
Costumier :
Herschel McCoy
Maquilleur :
William Tuttle
Coiffeur :
Sydney Guilaroff
Monteur :
John Dunning
Script :
Irene Ives
Régisseur :
Al Shenberg
Directeur de casting :
Mel Ballerino
Coordinateur des effets spéciaux :
Warren Newcombe
Conseiller technique :
P.M. Pasinetti
Interprètes :
Marlon Brando (Marc Antoine), James Mason (Brutus), John Gielgud (Cassius), Louis Calhern (Jules César), Edmond O'Brien (Casca), Greer Garson (Calpurnia), Deborah Kerr (Portia), George Macready (Marullus), Michael Pate (Flavius), Richard Hale (le devin), Alan Napier (Cicéron), John Hoyt (Decius Brutus), Tom Powers (Metellus Cimber), William Cottrell (Cinna), Jack Raine (Trebonius), Ian Wolfe (Caius Ligarius), Morgan Farley (Artemidorus), Bill Phipps (le domestique d'Antoine), Douglas Watson (Octave César), Douglass Dumbrille (Lépide), Rhys Williams (Lucilius), Michael Ansara (Pindarus), Dayton Lummis (Messala), Edmund Purdom (Strato), John Hardy (Lucius), Chester Stratton (le domestique de César), Lumsden Hare (Publius), Preston Hanson (Claudius), Victor Perry (Popilius Lena), Michael Tolan (l'officier d'Octave), John Lupton (Varro), Joe Waring (Clitus), John Parrish (Titiniius), Stephen Roberts (Dardanius), Thomas Browne Henry (Volumnius), John Doucette (un charpentier), Lawrence Dobkin (un citoyen de Rome), Paul Guilfoyle (un citoyen de Rome), Jo Gilbert (un citoyen de Rome), David Bond (un citoyen de Rome), John O'Malley (un citoyen de Rome), Oliver Blake (un citoyen de Rome), Donald Elson (un citoyen de Rome), Alvin Hurwitz (un citoyen de Rome), John Alderson (un citoyen de Rome), Al Bain (un citoyen de Rome), Ray Beltram (un citoyen de Rome), Eumenio Blanco (un citoyen de Rome), John Call (un citoyen de Rome), Bill Clark (un citoyen de Rome), Booth Colman (un citoyen de Rome), James Dime (un citoyen de Rome), Darren Dublin (un citoyen de Rome), Ken DuMain (un citoyen de Rome), Charles Ferguson (un citoyen de Rome), Robert Fuller (un citoyen de Rome), Elias Gamboa (un citoyen de Rome), Rudy Germane (un citoyen de Rome), Dabbs Greer (un citoyen de Rome), Neyle Morrow (un citoyen de Rome), Robert Nichols (un citoyen de Rome), Jack Perry (un citoyen de Rome), Joe Ploski (un citoyen de Rome), Snub Pollard (un citoyen de Rome), Victor Romito (un citoyen de Rome), Clark Ross (un citoyen de Rome), Phil Schumacher (un citoyen de Rome), Cap Somers (un citoyen de Rome), Ann Tyrrell (une citoyenne de Rome), Henny Backus (une citoyenne de Rome), Irene Tedrow (une citoyenne de Rome), George Blagoi (un soldat romain), Chester Hayes (un soldat romain), Shep Houghton (un soldat romain), Michael Frasco (un petit garçon), Leonard George (un voyou), Vic Perrin (un voyou), Ned Glass (le cordonnier), Barry Regan (une sentinelle), Norman Rice (un petit homme), O.Z. Whitehead (Cinna, un poète)
Crime de lèse-majesté selon Mankiewicz lui-même : « Un Yankee s'emparant d'un monument britannique ? Imaginez, Shakespeare ! » Énorme prise de risque avec le choix de Brando, plus connu pour sa silhouette de rebelle en cuir et sa propension à marmonner, dans le rôle de l'éloquent Marc Antoine. Mais le pari est réussi, l'acteur tient sa place avec panache au sein de la distribution prestigieuse, et Mankiewicz vit un moment d'une rare intensité en filmant son long monologue : « J'ai eu la chair de poule. Cela justifie une carrière. » Avec Jules César, le réalisateur, qui a opté pour une mise en scène sagement classique, ostensiblement théâtrale, pose, malgré l'opposition de style, les premiers jalons de Cleopâtre.