Séances
Séances passées
- Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston / Etats-Unis / 1948 / 128 min / DCP / VOSTF)
Dimanche 17 juillet 2016, 16h30 -
Salle Henri Langlois
→ 18h40 (128 min)
- Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston / Etats-Unis / 1948 / 128 min / DCP / VOSTF)
Vendredi 17 juin 2016, 21h30 -
Salle Henri Langlois
→ 23h40 (128 min)
- Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston / Etats-Unis / 1948 / 128 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 4 décembre 2013, 16h30 -
Salle Henri Langlois
→ 18h40 (126 min)
Séance présentée par William Friedkin
- Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston / Etats-Unis / 1948 / 126 min / DCP / VOSTF)
Cela fait déjà plusieurs années que John Huston projette d'adapter Le Trésor de la Sierra Madre quand la Warner achète les droits du roman de Bernard Traven, en 1941. Il débute le travail d'écriture pendant la guerre, alors qu'il est enrôlé dans les troupes américaines. Officiellement, Huston ne rencontrera jamais l'écrivain, qui lui notifie cependant sa satisfaction à la lecture du scénario. Mais lors de la pré-production, Huston fait la connaissance d'un certain Hal Croves, qui se prétend envoyé par Traven pour le représenter. Ils s'entendent à merveille, si bien que le cinéaste embauche Croves comme conseiller technique. Des années plus tard, on apprendra qu'il s'agissait de Traven himself. Aux côtés de Bogart, qu'il retrouve pour la troisième fois, le réalisateur impose la présence de son père, Walter Huston, dans le rôle d'Howard. Le comédien accepte ce rôle de vieil aventurier rusé et édenté, et apprend l'espagnol pour satisfaire aux exigences du cinéaste, qui tient à filmer les autochtones dans leur langue natale : Le Trésor de la Sierra Madre est entièrement tourné en extérieurs au Mexique, une première, pour une fiction hollywoodienne. Lors de sa sortie américaine, le film reçoit un excellent accueil de la critique, qui salue sa densité psychologique, son esthétique et la qualité de sa mise en scène. Il continue de fasciner aujourd'hui encore : pour William Friedkin, « c'est un film incontournable sur l'avidité et l'un des meilleurs films à suspense jamais réalisés ».
Marion Langlois