Générique
Réalisateur :
John Huston
Assistants réalisateurs :
Tom Shaw, Terry O. Morse, Emilio Fernández, Jaime Contreras
Scénaristes :
John Huston, Anthony Veiller
Auteur de l'oeuvre originale :
Tennessee Williams d'après la pièce "La Nuit de l'iguane"
Sociétés de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer, Seven Arts Productions
Producteur :
Ray Stark
Producteur associé :
Alexander Whitelaw
Producteur exécutif :
Abe Steinberg
Directeur de production :
Clarence Eurist
Distributeur d'origine :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Directeur de la photographie :
Gabriel Figueroa
Ingénieur du son :
Basil Fenton-Smith
Compositeur de la musique originale :
Benjamin Frankel
Directeur artistique :
Stephen B. Grimes
Costumier :
Dorothy Jeakins
Maquilleurs :
Jack Obringer, Eric Allwright
Coiffeur :
Sydney Guilaroff
Monteur :
Ralph Kemplen
Script :
Angela Allen
Interprètes :
Richard Burton (le révérend Laurence Shannon), Ava Gardner (Maxine Faulk), Deborah Kerr (Hannah Jelkes), Sue Lyon (Charlotte Goodall), Grayson Hall (Judith Fellowes), James Ward (Hank Prosner), Cyril Delevanti (Nonno), Emilio Fernández (le barman), Mary Boylan (Miss Peebles), Gladys Hill (Miss Dexter), Billie Matticks (Miss Thronxton), Eloise Hardt (une touriste), Thelda Victor (une touriste), Betty Proctor (une touriste), Dorothy Vance (une touriste), Liz Rubey (une touriste), Barbara Joyce (une touriste), Bernice Starr (une touriste), Fidelmar Duran (Pepe), Roberto Leyva (Pedro), C.G. Kim (Chang)
Trois ans après The Misfits, John Huston réunit, à nouveau, un casting d'ampleur pour adapter la pièce éponyme de Tennessee Williams, La Nuit de l'iguane. En grand amoureux de la littérature, il transcende le matériau original dans un film passionné sur l'inéluctabilité du destin et les pulsions humaines. Au cœur d'un décor paradisiaque, dans le Mexique des années 1940, des personnages torturés par leurs désirs et soumis à la solitude s'affrontent dans des joutes aussi sensuelles que fiévreuses. Entre Richard Burton, Ava Gardner et Deborah Kerr, le torchon brûle à l'écran comme à la ville, si bien que le cinéaste avait malicieusement décidé d'offrir à chacun un revolver en or avec des balles gravées à leur nom. Présent sur le tournage à leurs côtés, Tennessee Williams a, lui aussi, canalisé les egos pour accompagner cette roulette des frustrations où chaque protagoniste recherche l'ultime consolation de sa vie. À la fois refuge et lieu d'infortune, l'hôtel qu'ils arpentent en vain symbolise l'impasse de leur situation, placée sous le sceau de l'impossible tentation.