Générique
Réalisateur :
Peter Hyams
Assistants réalisateurs :
William S. Beasley, Duncan Henderson
Scénaristes :
Roderick Taylor, Peter Hyams
Auteur de l'oeuvre originale :
Roderick Taylor d'après une histoire
Sociétés de production :
Twentieth Century Fox Film Corporation, Frank Yablans Presentations
Producteur :
Frank Yablans
Producteurs associés :
Kurt Neumann, Jonathan A. Zimbert
Directeur de production :
Kurt Neumann
Directeur de la photographie :
Richard Hannah
Cadreur :
Ralph Gerling
Ingénieur du son :
Jerry Jost
Compositeur de la musique originale :
Michael Small
Créateur des décors :
Bill Malley
Directeur artistique :
Bo Welch
Décorateur :
Rick Simpson
Costumiers :
Patricia Norris, Nancy Martinelli pour les femmes, Tony Scarano pour les hommes
Maquilleur :
Michael Westmore
Monteur :
James Mitchell
Coordinateur des effets spéciaux :
Henry Millar Jr.
Cascadeur :
Glenn R. Wilder
Interprètes :
Michael Douglas (Steve Hardin), Hal Holbrook (Benjamin Caulfield), Yaphet Kotto (l'inspecteur Harry Lowes), Sharon Gless (Emily Hardin), James B. Sikking (le docteur Harold Lewin), Joe Regalbuto (Arthur Cooms), Don Calfa (Lawrence Monk), John DiSanti (l'inspecteur James Wickman), DeWayne Jessie (Stanley Flowers), Jack Kehoe (Hingle), Larry Hankin (l'inspecteur Kenneth Wiggen), Dick Anthony Williams (l'inspecteur Paul Mackay), Margie Impert (Louise Rachmil), Dana Gladstone (Martin Hyatt), David Proval (l'officier Nelson), Robin Gammell (le juge Archer), Matthew Faison (le juge Stoner), Fred McCarren (Robert Karras), Michael Ensign (le juge Kirkland), Jason Bernard (le juge Bocho), Jerry Taft (le juge Fogelson), Mike Austin (le juge Lang), Sheldon Feldner (le juge Culhane), James Margolin (Albert Beamer), Hexin E. McPhee (Dawson), Diana Douglas (Adrian Caulfield), Keith Buckley (l'assassin), Domingo Ambriz (Hector Andujar), Frances Bergen (Madame Cummins), Charlie Stavola (l'inspecteur Serkin), Robert Costanzo (le sergent Spota), Paul Brennan (Garreth), Kate Zentall (Janet), George A. Cooper (le sénateur Walden), Gary Rebstock (le présentateur du JT), David Faustino (Tony Hardin), Jason Tomarken (Max Hardin), George Dickerson (George Tillis), Eddy C. Dyer (l'éboueur), John C. Garrett (Chuck Hurley), Danna Hyams (Caroline Stout), Alan Oliney (Ladd), Don Pulford (l'huissier), Ron Cummins (un homme), Jack Slate (un homme)
Réalisé en 1983, La Nuit des juges reprend le thème du vigilante là où la décennie précédente l'avait laissé. Le film de Peter Hyams, sur un scénario de Roderick Taylor, s'empare d'un motif consubstantiel au cinéma américain qui avait fait retour dans les années 1970, exprimant une angoisse toute particulière surgie des bouleversements politiques et sociétaux du moment. Hyams et son scénariste dialectisent la question d'une manière nouvelle. La volonté de rendre une justice en dehors des procédures légales s'incarne ici, paradoxalement, dans la duplication de celles-ci. La vengeance ne peut plus s'affranchir des formes établies mais se légitime, en effet, par une répétition. Ecœuré par la façon dont les complexités de la Loi ne permettent plus, grâce aux détournements des garanties accordées aux accusés, que soit protégée la société, un magistrat frustré (incarné par Michael Douglas) rejoint les membres d'un tribunal secret qui condamne à mort et fait exécuter par un tueur à gages les criminels qui sont passés à travers les mailles du système. Ce choix, qui semble reposer sur une un mécanisme de décision simulant celui de l'institution judiciaire, plonge le protagoniste principal dans un cauchemar oppressant habilement restitué par certains choix de mise en scène du cinéaste qui avait déjà montré avec des titres comme Capricorne One en 1977 et Outland en 1981 un talent certain pour restituer des univers psychiques ou réels totalement paranoïaques.
Jean-François Rauger