Générique
Réalisateur :
Joe Dante
Réalisateur seconde équipe :
James Spencer
Assistants réalisateurs :
Victor Hsu, Scott Senechal, Joseph Burns
Scénariste :
Charlie Haas
Auteur de l'oeuvre originale :
Chris Columbus d'après des personnages
Sociétés de production :
Amblin Entertainment, Warner Bros.
Producteurs :
Michael Finnell, Rick Baker
Producteurs exécutifs :
Steven Spielberg, Kathleen Kennedy, Frank Marshall
Directeur de production :
Phil Rawlins
Distributeur d'origine :
Warner Bros. Entertainment France
Directeur de la photographie :
John Hora
Cadreur :
William Asman
Ingénieurs du son :
Ken King, Douglas Vaughan
Compositeur de la musique originale :
Jerry Goldsmith
Créateur des décors :
James Spencer
Directeurs artistiques :
Joe Lucky, Rick Butler
Décorateur :
John Anderson
Costumier :
Rosanna Norton
Maquilleurs :
Michael Germain, John Alese
Monteur :
Kent Beyda
Directeurs de casting :
Marion Dougherty, Glenn Daniels
Animateur :
Chuck Jones
Coordinateurs des effets spéciaux :
Dennis Michelson, Ken Pepiot
Coordinateurs des effets sonores :
Mark Mangini, David E. Stone
Cascadeurs :
William H. Steiner, Mike McGaughy
Interprètes :
Zach Galligan (Billy Peltzer), Phoebe Cates (Kate Beringer), John Glover (Daniel Clamp), Robert Prosky (Granpa Fred), Robert Picardo (Forster), Christopher Lee (le docteur Catheter), Haviland Morris (Marla Bloodstone), Dick Miller (Murray Futterman), Jackie Joseph (Sheila Futterman), Gedde Watanabe (Katsuji), Keye Luke (Monsieur Wing), Kathleen Freeman (Marge, dite Microwave), Don Stanton (Martin), Dan Stanton (Lewis), Shawn Nelson (Wally), Archie Hahn (un technicien), Leslie Neale (un technicien), Ron Fassler (un technicien), Time Winters (un technicien), Heather Haase (un pauvre type au yaourt), Jason Presson (un pauvre type au yaourt), Lisa Mende (une cliente), Patrika Darbo (une cliente), Jerry Goldsmith (un client), Rick Ducommun (le vigile), John Capodice (le chef des pompiers), Belinda Balaski (la mère au cinéma), Nicky Rose (l'enfant au cinéma), Paul Bartel (le patron du cinéma), Kenneth Tobey (le projectionniste), Heidi Kempf (une reporter), Eric Shawn (un reporter), Michael Salort (un reporter), Frank P. Ryan (le policier), Diane Sainte-Marie (la journaliste au Wing), Kristi Witker (la présentatrice du JT), Sarah Lilly (la journaliste dans l'hôtel), Vladimir Bibic (le chauffeur de taxi), Page Hannah (une guide touristique), Liz Pryor (une guide touristique), Raymond Cruz (le messager), Julia Sweeney (la réceptionniste du labo), Jeff Swanson (l'assistant de Forster), Charlie Haas (Casper), Dale Swann (le chef de la surveillance), Gray Daniels (le caméraman), Stephanie Menuez (la secrétaire de Clamp), Jacque Lynn Colton (la femme dans l'ascenseur), May Quigley (un employé), Anthony Winters (un employé), Isiah Whitlock Jr. (le pompier), Dean Norris (le chef du SWAT), Saachiko (la vendeuse de journaux), John Astin (le gardien), Henry Gibson (l'employé licensié), Leonard Maltin (dans son propre rôle), Hulk Hogan (dans son propre rôle), Dick Butkus (dans son propre rôle), Bubba Smith (dans son propre rôle), Frank Welker (la voix du Mohawk), Kirk Thatcher (la voix des gremlins), Mark Dodson (la voix des gremlins), Neil Ross (la voix du speaker), Jeff Bergman (la voix de Bugs Bunny et Daffy Duck), Howie Mandel (la voix de Gizmo), Tony Randall (la voix de "Brain" Gremlin)
Gremlins (1984) fut un énorme succès commercial qui propulsa Joe Dante parmi les réalisateurs les plus côtés d’Hollywood. Après quatre ans d’insistance, la Warner parvient à convaincre le metteur en scène de réaliser une suite, avec la promesse d’une liberté totale et d’un budget bien supérieur. Dante sort alors du tournage de The Burbs, qui reçoit un accueil public et critique catastrophique.
Épaulé par le scénariste et journaliste Charlie Haas, très au fait des problématiques urbaines et en particulier des immeubles « intelligents » en vogue dans les années 1980 (puisque l’intégralité de l’action de Gremlins 2 se déroule au sein de l’un d’eux), Dante imagine une satire du capitalisme et du monde des médias d’une inventivité folle et débridée, bien plus irrévérencieuse que le premier opus. Les affreuses petites bêtes reptiliennes prennent d’assaut la « Clamp Tower », immense building new-yorkais bourré de technologies absurdes, création mégalomane du milliardaire Daniel Clamp, parodie évidente de Ted Turner et d’un certain Donald Trump, alors magnat de l’immobilier. L’enthousiasme enfantin et la jouissance destructrice des Gremlins permettent à Dante de donner libre cours à son mauvais esprit et à son goût pour les citations cinéphiliques (et la pop culture américaine du XXème siècle) dont il parsème le film sans relâche. Son influence principale reste les cartoons produits par Warner Bros. ou MGM, et Dante rend dès le générique un hommage à l’un de ses maîtres, Chuck Jones.
Les créatures sont beaucoup plus nombreuses et caractérisées par des comportements humains que dans le premier épisode. En quelques années, les effets spéciaux ont fait des progrès considérables et permettent à Dante de donner à chaque Gremlin une expressivité et une personnalité uniques et extravagantes. L’un d’eux (qui deviendra de fait le leader) est même doté de parole et parodie de façon hilarante un philosophe snob à l’accent britannique auquel Tony Randall prête sa voix. La liberté du film, son humour sauvage et la violence de sa charge politique dérouteront le public et l’empêcheront de rencontrer l’immense succès du premier volet.
Caroline Maleville