Générique
Réalisateur :
Robert Clouse
Assistants réalisateurs :
Robert Koster, Tony Brand
Scénariste :
Robert Clouse
Société de production :
Warner Bros.
Producteurs :
Fred Weintraub, Paul Heller
Directeur de production :
Marty Hornstein
Distributeur d'origine :
Warner-Columbia Film
Directeur de la photographie :
Gerald Hirschfeld
Ingénieur du son :
Darin Knight
Compositeur de la musique originale :
Gil Mellé
Directeur artistique :
Walter M. Simonds
Décorateur :
William F. Calvert
Monteur :
Michael Kahn
Coordinateur des effets spéciaux :
Gene Grigg
Coordinateurs des effets sonores :
Gene Eliot, Joseph vonStroheim, Edwin Scheid
Cascadeurs :
Reg Parton, Pat Johnson
Interprètes :
Yul Brynner (Carson), Max vonSydow (le baron), Joanna Miles (Melinda), William Smith (Carrot), Richard Kelton (Cal), Stephen McHattie (Robert), Darrell Zwerling (Silas), Lane Bradbury (Barrie), Nate Esformes (Garon), Mel Novak (Lippert), Mickey Caruso (B. Harkness), Gary Johnson (L. Harkness), Susan Keener (la femme en colère), Stevie Myers (la femme de la maison de glace), Fred Slyter (l'employé du dépôt), Reg Parton (un garde du corps du baron), Larry Bischof (un garde du corps du baron), Pat Johnson (un homme de main de Carrot), Henry Kingi (un homme de main de Carrot)
New-York ne répond plus est signé de Robert Clouse dont le principal titre de gloire aura été d'avoir dirigé Bruce Lee dans Opération Dragon et d'avoir signé, trois ans plus tard, le titre « post mortem » de la star hongkongaise, Le jeu de la mort. Réalisé en 1975, New-York de répond plus imagine qu'une catastrophe écologique et sanitaire a réduit les hommes à survivre en formant des communautés. L'une d'entre elles, réfugiée dans un quartier de New-York, tente de trouver un remède à la faim en réinventant une forme d'agriculture. Menacée par une tribu de masculinistes violents, elle s'adjoint le concours d'un guerrier solitaire. C'est Yul Brynner qui incarne celui-ci avec une certaine conviction, endossant un rôle originellement prévu pour Bruce Lee puis Gordon Liu. Entre le western urbain et la fiction post apocalyptique, le film maintient jusqu'au bout un certain suspens. Tourné sur de gigantesques plateaux de la Warner et de la MGM, et malgré un budget restreint, il prophétise toute une série de fictions similaires engendrées par les succès de Mad Max et de New-York 1997, tout en conservant une vision humaniste et eschatologique qui disparaitra des avatars bien plus nihilistes de la décennie suivante.
Jean-François Rauger