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Fausse leçon morale et vrai mélodrame horrifique, Freaks et son défilé de créatures difformes offre un instantané grinçant de l'univers du cirque, où les monstres ont trouvé refuge. À la fois subjugué et troublé, le spectateur-voyeur découvre une étude des corps et des faux-semblants. Un immense classique, érigé au rang de « culte », et dont le sillage d'étrangeté produira de nombreuses œuvres sous influence.
« Contrairement à la plupart des cinéastes hollywoodiens, qui sont sans descendance réelle, c'est l'extrême singularité de la vision du monde de Tod Browning qui, peu à peu et avec la nécessité économique d'en administrer des preuves matérielles indiscutables, affirma son être de cinéaste. C'est en cela qu'il est, sinon moderne, du moins notre contemporain. »
Film également connu sous le titre La Monstrueuse Parade.
Générique
Réalisateur :
Tod Browning
Assistant réalisateur :
Errol Taggart
Auteur de l'oeuvre originale :
Tod Robbins d'après le roman "Spurs"
Adaptateurs :
Willis Goldbeck, Leon Gordon, Edgar Allan Woolf, Al Boasberg
Société de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Producteurs :
Tod Browning, Irving Thalberg, Dwain Esper
Interprètes :
Wallace Ford (Phroso), Leila Hyams (Venus), Olga Baclanova (Cleopatra), Roscoe Ates (Roscoe), Henry Victor (Hercule), Harry Earles (Hans), Daisy Earles (Frieda), Rose Dione (Madame Tetrallini), Daisy Hilton (une soeur siamoise), Violet Hilton (une soeur siamoise), Schlitze (dans son propre rôle), Josephine Joseph (l'hermaphrodite), Johnny Eck (l'homme-tronc), Frances O'Connor (la jeune fille sans bras), Peter Robinson (l'homme squelette), Olga Roderick (la femme à barbe), Prince Randian (l'homme-torse), Koo Koo (la femme oiseau), Martha Morris (la femme sans bras), Elvira Snow (Zip, une des deux soeurs), Jenny Lee Snow (Pip, une des deux soeurs), Elizabeth Green (la femme cicogne), Angelo Rossitto (Angeleno), Edward Brophy (un frère Rollo), Matt McHugh (un frère Rollo)
« Contrairement à la plupart des cinéastes hollywoodiens, qui sont sans descendance réelle, c'est l'extrême singularité de la vision du monde de Tod Browning qui, peu à peu et avec la nécessité économique d'en administrer des preuves matérielles indiscutables, affirma son être de cinéaste. C'est en cela qu'il est, sinon moderne, du moins notre contemporain. »